vendredi 7 octobre 2011

Les socialistes et le désert médical


Le fait d'avoir pu décrocher un rendez-vous chez l'ophtalmo pour dans presque... 3 mois m'a fait penser au dernier débat pour les primaires citoyennes socialistes.

La désertification médicale a été évoquée brièvement, la désertification par spécialités, pas du tout. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sur ces 2 sujets, ils sont restés dans le flou. Pour Cheftaine Martine et De Montebourg, fastoche, l'autoritarisme sera de rigueur; on obligera (comment?) les jeunes médecins à aller bosser dans les zones déficitaires. Mais comment faire la répartition? Sans doute, les meilleurs iront aux champs, à la campagne; les mauvais dans les banlieues, en Seine-Saint-Denis ou aux Minguettes ? Va savoir, point de réponse. Valls et Montebourg, eux, sont moins dirigistes, ils proposent l'incitation mais comment inciter, avec quels moyens, mystère. La Madone du Poitou, elle, elle est mignonne, elle imagine " des dispensaires avec des médecins salariés." Payés combien, par qui et avec quels budgets, mystère.

La désertification par spécialités, c'est en gros, des pans entiers de la médecine pour lesquels, le nombre de praticiens est très réduit. Ainsi des ophtalmos, des cardiologues ou des pédiatres. Vous savez bien, le genre de soins pour lesquels il vous faut patienter de nombreuses semaines, voire des mois pour que l'on s'occupe de vous. En attendant, vous pouvez continuer à ne rien y voir ou à crever à petit feu. Et bien, là, silence radio de nos prétendants.  Pas un pour signaler qu'il fallait peut-être faire quelque chose? Une loterie où l'on gagnerait des rendez-vous prioritaires ? Des consultations payées à prix d'or, histoire de trouver une place dans l'agenda des praticiens ?

Pas un des candidats pour signaler l'incongruité du système français de formation des toubibs, système vérolé à la base par le fameux numerus clausus. Un système qui veut que et le nombre d'étudiants et le nombre de places disponibles par spécialités soient contingentés, réglementés par le gouvernement sur propositions de la Profession. Celle-ci protégeant ainsi le volume d'activités et de rémunération de ses membres. Ainsi chaque année, 50 000 étudiants s'inscrivent en première année, seuls  environ 12 000 sont "autorisés" à continuer.

En clair, le paysage médical, territorial ou par spécialités, pourrait être reboisé en 7 ans, rien qu'en faisant péter ce numerus clausus. A charge pour les étudiants de réussir leurs études et de résister à la pression; à charge pour la profession d'accepter une remise en cause de ses privilèges et de modifier son organisation.

Sauf que là, on parlerait de libéralisation, de libéralisme, on s'attaquerait aux puissants lobbies médicaux, on se priverait éventuellement d'un électorat important... Et ça, les candidats socialistes, visiblement, pas si flous, ils n'en veulent pas. 

Et moi, il me reste 3 mois avant mon rendez-vous chez l'ophtalmo.

Folie passagère 860.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

24 commentaires:

  1. marianne ARNAUD7 oct. 2011, 19:13:00

    Je ne crois pas me tromper, mon cher Corto, en affirmant que le numerus clausus n'a pas été institué par la profession pour protéger la rémunération de ses membres.
    Il a été réclamé à cor et à cris par la Sécurité sociale qui prétendait que l'offre médicale était trop importante ce qui entrainait une surconsommation médicale et causait le déficit de la SS.

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  2. @marianne: Le numérus clausus a été mis en place en 1971 pour plusieurs raisons voir en lien, la première est la plus "interessante":

    "Réglementer le nombre de professionnels diplômés donc le nombre de professionnels en activité."

    Il n'a jamais été remis en cause ni modifié.

    Vous avez en partie raison sauf que ds ce cas, il visait la réduction des dépenses de santé chez les médecins en activité.

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  3. Bonsoir au Maître des clés,
    Bonsoir à toutes et à tous,
    Rien à faire, au bout de 34 essais, rien ne se publie.
    J'avais bien des choses à dire, mais je crois que cela se finira ainsi.
    Bien à vous

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  4. @loc : c'est bizarre, cette histoire de difficulté à envoyer un commentaire. marianne n'a aucun problème ni Boutfil par exemple.
    Peux tu m expliquer ce qui se passe en m envoyant un email à l adresse:
    atoilhonneur@voila.fr

    merci d avance

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  5. Cher Maître des clés,
    Je tente ma chance, car un commentaire publié semble autoriser un autre et je vous remercie vivement de vous soucier ainsi de mes difficultés.

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  6. Il y a quelques années, la Sécurité Sociale trouvait qu'il y avait trop de médecin.Elle exigea que les étudiants soient notés plus sévèrement et que la note pour obtenir le sésame soit plus élevée.

    De nos jours, il faut chercher les généralistes même à Paris ou 1 médecin sur 3 partant à la retraite n'est pas remplacé.

    Je n' évoque pas le cas des spécialistes car dans ce cas,il vaut mieux se jeter sous un trains et s'être taillader les veines avant.

    Mais si vous avez des pépettes , là pas de problème, un rendez vous 15 jours voir moins.

    Mon épouse s'est fait posée des implants pour une myopie importante, par l' hôpital publique délais : 2 a 5 ans, je ne plaisante pas; clinique privée, médecin aussi 3 mois après le travail était effectué, addition 3000 € en plus pour les opérations, sans parler des petits à côté.

    Médecine à 2,3 ou 4 vitesses quant aux caciques socialistes, ils ont les moyens de se payer les meilleurs médecins mais chut, ceci est une autre histoire.

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  7. T'as du bol parce que moi c'est en mai 2012 et en plus l'ophtalmo habite à côté de chez moi !!!!

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  8. @grandpas: medecine a plusieurs vitesses, c'est hélas pas nouveau. mais comme je l affirme, faire peter ce fameux numerus clausus permettrait de grossir les rangs de la profession très rapidement. de la a soupçonner que moins ils sont, mieux ils gagnent..;Tout ce qui est rare est cher dit le dicton et ben avec les toubibs, c'est pareil.

    @minijupe: mai 2012, en effet pourquoi devrais-je me plaindre, franchement !

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  9. Mon ophtalmo ? 15 jours maxi ...je te donne l'adresse quand tu veux...coût 55 euros,
    le problème effectivement se pose, par exemple, mon cancérologue-chirurgien en gynéco ne trouve pas de remplaçant et ne trouve pas un autre chirurgien dont il a besoin, par contre, il opère dans un hôpital privé, Hartmann à Neuilly, tu peux avoir une IRM en 1 semaine alors qu'à l'hôpital public c'est 4 mois...

    C'est mon parti pris, j'ai une sacrée bonne mutuelle, donc , je privilégie le privé et les soins hauts de gamme, certes, c'est pas juste, mais merde, je paye ma mutuelle pour ça, un confort de soins,c'est aussi un choix dans les dépenses mensuelles

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  10. Il est vrai aussi qu'en province c'est plus problèmatique, par exemple en Bretagne, c'est Rennes obligatoire pour les IRM, 5 mois d'attente...et là, c'est pas le numérus machin, c'est les appareils !

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  11. Comme vous êtes légèrement de mauvaise foi et que vous avez sans doute mal écouté le débat en question, je me permet de vous livrer ci-dessous ces passages du projet socialiste pour 2012:

    2.3.1 L’accès à la santé : la carte vitale plutôt que la carte bleue
    À juste titre, les Français sont fiers de leur système de santé. À juste
    raison, ils s’inquiètent pour son avenir. Les déserts médicaux ont
    gagné du terrain : dans les campagnes ou dans bien des quartiers
    populaires à la périphérie des villes, il n’est pas rare d’attendre six
    mois ou un an pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste.
    L’accès aux généralistes devient difficile. Avec le « reste à charge »
    qui augmente, de plus en plus de patients renoncent à se faire
    soigner ou retardent les soins. Les inégalités de santé atteignent un
    niveau intolérable.

    Nous proposerons un nouveau pacte aux professionnels de la
    santé pour assurer l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire. La
    médecine libérale telle qu’elle se pratique – de manière isolée et
    avec le paiement à l’acte – n’est plus suffisamment adaptée. Elle ne
    permet pas le nécessaire effort en matière de prévention et elle est
    désertée par les jeunes médecins, qui ne sont que 10 % à choisir ce
    mode d’exercice. Du coup, des territoires sont trop pourvus, tandis
    que d’autres sont sous-dotés. Pour que la couverture du territoire
    soit équilibrée et que la permanence des soins soit mieux assurée,
    notre réforme reposera sur trois piliers :

    - nous accompagnerons le déploiement sur tout le territoire de
    maisons de santé, qui accueilleront des équipes composées
    de médecins, d’infirmiers et d’autres professionnels de santé
    (kinésithérapeutes, sages-femmes, diététiciens, orthophonistes,
    psychologues, etc.) avec une mission de soins et de prévention ;
    - concernant le mode de rémunération des médecins généralistes,
    nous introduirons le paiement au forfait qui a vocation à devenir, à
    terme, majoritaire pour les soins de premiers recours (c’est le suivi
    du patient qui sera rémunéré, avec des objectifs précis en matière
    de prévention) ;
    - nous mettrons en place une régulation de l’installation des médecins,
    en demandant notamment aux jeunes médecins d’exercer dans une
    zone de santé prioritaire pendant les premières années à la sortie des
    études. Si nous sommes clairs sur l’engagement que nous prenons
    envers les Français, nous sommes ouverts sur la méthode, que nous
    définirons en concertation avec les professionnels et les élus locaux.
    - Afin de répondre aux besoins en matière de santé, nous
    assouplirons les numerus clausus pour les étudiants en médecine.

    Les dépassements d’honoraires seront strictement
    encadrés et plafonnés alors qu’ils n’ont cessé de progresser au
    cours des dernières années.

    Bonne lecture.

    jf.

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  12. marianne ARNAUD8 oct. 2011, 07:24:00

    Un des problèmes qui n'a pas été soulevé ici, mon cher Corto, c'est celui de la féminisation de la profession médicale.
    Une de mes amies vient de subir une opération exécutée concomitamment par trois chirurgiens, pendant 9 heures !
    Quelle femme serait capable de rester 9 heures d'affilée en salle d'op ?

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  13. Jacques,

    Pensez vous honnêtement que des gens ayant fait 10 années d' études vont accepter de gagner une misère comme n'importe quel fonctionnaire.

    Si vous en êtes persuadé, c'est que vous ou un utopiste ou un manipulateur.

    La suppression de place d' hôpital est décidée par des énarques et quand un gouvernement veut une signature sur un accord, il cherche un syndicat même peu représentatif mais qui lui est favorable.

    Obligez les jeunes médecins à s'installer dans un lieu-dit, peut être mais vous aurez un fonctionnaire et non plus un médecin libéral.

    Des maisons de santé, il en existe et il existe quand même des déserts médicaux.

    Il y a exactement 15 ans un ami radiologue a préféré partir aux Etats-Unis exercer son métier de façon plus libre, il supportait de moins en moins ce système "crypto-communiste" comme il me le disait.

    En voulant fonctionnariser la médecine comme votre projet me semble le faire ressentir, les meilleurs s'expatrieront et les mauvais resteront ne craignant rien pour leurs salaires.

    Vous nous préparez un joli monde.

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  14. Bonjour au Maître des clés,
    Bonjour à toutes et à tous,
    Il est vrai que les grandes difficultés actuelles redonnent du souffle à l'achat d'occasion.

    J'ai l'étrange sensation que le Parti Socialiste a découvert, dans ce domaine, "le bon coin des idées.fr" et recycle, ce qui, le cas échéant, devrait plaire aux Verts.

    Aujourd'hui, un médecin s'installant en coopération dans une maison de santé au sein d'une zone "désertée", reçoit une aide financière de 20% de ses recettes, consultations et visites, pour son activité dans cette zone.

    J'imagine qu'il s'agit ici de créer l'épandage d'idées résultant du compostage de l'existant.

    Cordialement

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  15. @boutfil: ns sommes d accord, le pb est essentiellement provincial, c'est a dire, a peine sorti de Paris intra-muros.

    @jacques: si vous aviez eu le bonheur de fréquenter ce blog plus tot, vous auriez eu la démonstration que j'ai étudié en long le fameux projet qui rappelons le est basé sur une hypothèse de croissance de 2,5% alors qu'au mieux en 2012 et 2013, nous aurons 1,5.

    Que dis-je dans mon billet qui n'ait pas été dit ds le débat. Rien, revisionnez le,vous verrez. Le passage sur la médecine est vers la fin du débat.
    Quant à votre point 2.3.1, il ne dit rien d'autre que ce que je dénonce ici. La première partie est un constat sur lequelm nous smmes tous d'accord ou presque, la 2eme écrit ce que les candidats ont dit pendant le débat avec sa variante autoritaire pour Aubry et Montebourg et sa version gnangnan pour Ségolène.

    Ceci dit, c'est un plaisir de vous lire, revenez qd vous voulez

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  16. @marianne: quoi, quoi, quoi ? sous entendriez vous que les femmes n ont pas les mêmes capacités que les hommes ?

    @grandpas: c'est exactement ce qui se dessine avec ce projet la fonctionnarisation du corps médical, ce qui sommes toute est logique ( mais débile selon moi ) puisque projet socialiste. Il faut bien que sur domaine ou l'autre , ils le soient...socialistes

    @loc: et bien vous voila avoir réussi à poster un commentaire, j en suis fort aise, toujours aussi savoureux.
    Le problème de l'épandage, c'est que cela pue !

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  17. marianne ARNAUD8 oct. 2011, 11:47:00

    Tout à fait, mon cher Corto, et c'est d'ailleurs ce qui explique, en partie, le manque de médecins en médecine générale.
    Les femmes médecins n'acceptent pas de faire les horaires démentiels de leurs confrères hommes.
    Elles n'acceptent pas non plus les visites, et surtout pas, dans les quartiers difficiles.
    Je me souviens de l'histoire d'une visite de malade que mon mari avait faite dans un camp de "gens du voyage" et où on avait lâché sur lui une meute de chiens, qu'il avait mis en fuite en leur faisant face et en faisant des grands moulinets avec sa sacoche.
    Vous croyez qu'une femme est prête à vivre ce genre d'aventure ?

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  18. @marianne: oh mais je suis d accord avec vous. Je vous mettais en boîte. Il est évident que la qualité de femme ne se prête pas à toutes les professions soit pour des raisons physiques, soit pour d'autres raisons: sociale, familiale etc...
    Penser le contraire serait faire du féminisme à même pas 2 balles !

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  19. Ce n'est pas trop mon habitude sur mon blog de parler politique mais ce sujet à lui seul mériterait que je fasse un petit article, probablement cette semaine.
    Globalement je crois que c'est totalement utopique de croire que l'on va forcer ou inciter les jeunes médecins à s'installer dans des endroits désertiques...c'est la mort programmé de la profession...à moins d'envisager une étatisation complète de la filière médicale...c'est à dire encourager encore plus la deuxième vitesse d'une médecine privative.
    Quant à augmenter le numérus clausus bien sûr il faut le faire mais il faut envisager à l'accueil de ces nouveaux étudiants dans les CHU où l'on à déjà du mal à endiguer le flux sans cesse croissant...ce qui se traduit irrémédiablement par une moins bonne prise en charge et donc une formation au rabais....et je ne parle pas de l'a question financière !!
    a suivre donc prochainement sur mon blog http://leniddupoussin.revolublog.com

    des bises

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  20. @poussin: Etatisation, dis-tu, mais avec Aubry, ou Hollande, c'est exactement ce qui se passera. dès lors qu ils parlent d'obligation a aller s implanter ds les zones désertés.
    augmenter le numerus clausus me semble une evidence mais comme je le disais cela impose une réorganisation de la profession et un changement de mentalité.

    merci d etre venu mettre ton grain de sel ici :)

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  21. Mode communiste on :

    Le principe est simple et il s'applique à tout le monde...

    Les ouvriers vont bientôt devoir s'exiler on ne sait trop où à l'autre bout du monde pour suivre leur entreprise pour un salaire de misère et ces beaux messieurs devraient faire la fine bouche alors qu'on leur demanderait simplement de se déplacer en France avec la garantie d'un salaire pour le moins excellent? Nan mais oh, faudrait pas prendre les gens pour des cons aussi.

    ... Si ce qui devrait être un comportement logique et naturel ne vient pas on impose ; un point c'est tout!

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  22. @didier: " on impose " ? ben alors, on vire socialo-communiste ? Et comment ferait-on la répartition ? Les bons toubib a la campagne, les mauvais en ville ? Les 1er de la classe sur la côte, les derniers dans la Creuse ?

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  23. Le débat continue sur

    http://corto74.blogspot.com/2011/10/les-socialistes-et-le-desert-medical.html

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  24. Désolé pour le lien il fallait lire

    http://leniddupoussin.revolublog.com/desertification-a11374657

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