Naufrage au Trocadéro, une histoire d'hommes irresponsables !

Le bordel généralisé du Trocadéro n'est pas une affaire politique, on aurait tort de placer sur ce terrain cette histoire. Gouvernement de droite ou de gauche, il y a fort à parier que le carnage d'hier eut été le même. Hier, c'était une histoire d'hommes. Ni plus, ni moins.

Des connards en bande bien plus organisées qu'on voudrait nous le faire croire ont mis à sac tout un quartier de Paris. Des moins que rien interdits de stade, les Ultras, ont voulu prendre leur revanche. Des casseurs de banlieue dont on n'évoquera pas les origines leur ont prêté main forte. Tous, ils ont " gâché " la fête. Une fête organisée à la va-vite par des hommes plein aux as qui se sont payés un club de foot il y a 2 ou 3 ans. D'autres hommes, un maire, un préfet, dans l'euphorie du moment, ont permis que cette manifestation de liesse se déroule dans la plus grande improvisation, Paris vaut bien quelques fumigènes. Des hommes, encore, des flics, chargés de faire régner l'ordre, ont été débordés de toutes parts; leurs dirigeants, encore une fois, comme un 24 mars, ont lamentablement sous-évalué l'affluence que pouvait générer ce genre de fiesta. Des millions d'hommes, encore, en France ou de par le monde, des touristes aussi, garderont en mémoire les images de ce naufrage.

Seulement, comme dans toutes les histoires d'hommes, il faudra trouver et nommer les responsables. Ne serait-ce que pour punir ceux qui doivent être punis. Ne serait-ce que pour que soient remboursés les préjudices subis, tous les préjudices: dégâts matériels, dégâts d'images, ... Ne serait-ce que pour pointer du doigt les incompétents afin de les exclure du jeu pour que tout cela ne se reproduise pas.

Et tous ces responsables sont bien évidemment connus: les connards-casseurs sont connus, suffit d'aller les chercher essentiellement dans le 9-3, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, est connu, le préfet de police, Bernard Boucault, est connu, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est connu. Pas de bol, ces 3 derniers sont de gauche, ils eurent été de droite, c'eut été pareil:  Il faudra bien que quelqu'un paye, qu'un ou plusieurs responsables soient désignés et qu'ils payent pour les violences, les dégâts et leurs incompétences.

Le ministre de l'Intérieur a déclaré: " une minorité de participants, pour partie composée de supporters de la mouvance ultra et pour partie de groupes de jeunes casseurs, ont provoqué bousculades et mouvements de foules. " Une minorité ! (sic), dit-il quand dans un communiqué d'excuses la direction du PSG évoque " des centaines de casseurs " ! Alors, minorité ou des centaines?  Les images nous ont donné la réponse, Valls minimise. Encore. 

Manuel Valls, encore, a déclaré que tout sera mis en oeuvre pour retrouver et punir les fauteurs de troubles. Nous verrons, j'ai comme qui dirait un doute. Je peux me tromper mais je suis prêt à parier qu'on nous sortira du chapeau peut-être dix à vingt coupables que l'on aura été cherché à Saint Denis, Garges ou Grigny. Point barre. Les autres hommes, ceux qui portent tout autant la responsabilité de ce fiasco honteux et scandaleux, ceux évoqués plus haut, ne seront pas inquiétés. Faut pas déconner tout de même. 

Irresponsables et incapables ? Que nenni, coupables de rien, responsables de rien...

Folie passagère 1711.

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