Et + 14% entre juillet 2012 et juillet 2013. Notre ministre de l'Intérieur a décidé qu'en matière de naturalisation, il fallait faire opération portes ouvertes. Qu'il veuille renvoyer l'ascenseur, lui qui a été naturalisé lorsqu'il avait 20 ans, on peut comprendre, mais tout de même, avec la réforme qu'il se propose de mettre en oeuvre, c'est faire preuve d'une reconnaissance aussi tardive que généreuse.
Cette opération a au moins, pour Valls, deux avantages: redorer son blason auprès de la gauche et contourner in fine le fait de ne pas pouvoir accorder aussi vite que lui et Pépère auraient aimé le faire le droit de vote aux étrangers. Il faut aller vite, les municipales approchent, les européennes aussi. Et les futurs nouveaux naturalisés sont une clientèle de choix. Vous imaginez un zimmigré nouvellement devenu franchouillard aller voter à droite ou pour le FN ? Non, et sur ce point, les gauchistes s'accordent. Alors roule ma poule, bradons à l'encan la nationalité française, offrons passeports, donnons cartes d'identité et roulez futurs électeurs, n'oubliez pas de voter correctement ! Bon, cette histoire de clientélisme électoral, c'est ce que l'on ne dit pas, ce ne serait pas politiquement correct. Alors, pour contourner le truc, on a le discours tout fait: la naturalisation, c'est un gage de bonne intégration. Sitôt t'y deviens Français sur le papier, sitôt t'y es un bon Français. En gros, voilà ce que veut dire intégration à la mode progressiste. Mais non, ça non plus ça ne colle pas, c'est pas correct de dire ça, le FN s'en frotterait les mains.
Alors, il y a encore un autre discours, plus posé, politiquement correct à souhait; on prend le truc dans l'autre sens, ce n'est plus le fait de donner la nationalité qui fera le bon Français, c'est le: " Je veux inclure et intégrer ! La naturalisation doit être le résultat d'une intégration réussie. Ceux qui deviennent français le sont en moyenne 16 ans sur le territoire national. " Traduction, si le zimmigré, il est là depuis longtemps, c'est qu'il est bon pour le service devenir Français. La durée serait donc un des critères de franchouillardisation. Soit, mais peut-on devenir Français de cœur et de tripes simplement par la grâce de quelques années passées ici ? Question subsidiaire: Combien de temps faut-il à un immigré pour se décider à adopter la nationalité française ? Parce qu'après tout, pourquoi attend-il si longtemps ? 16 ans, en moyenne, pour se décider ? De deux chose l'une, soit il a la comprenette limitée, soit il ne sait pas trop ce qu'il veut.
C'est donc cette optique qui a été retenue par nos actuels dirigeants: la durée fait l'intégration et la "bonne" intégration donne droit à la naturalisation: " La naturalisation doit devenir l'aboutissement d'un processus d'intégration réussi et doit être facilitée pour ceux qui le souhaitent et le méritent. Cela sans transiger avec nos principes et nos valeurs, ni brader notre nationalité." C'est si évident que notre Manuel se propose de ramener de 10 à 5 ans la durée minimale pour l'acquisition de la nationalité française. Plus besoin d'avoir un CDI, plus besoin de maîtriser la langue et de posséder un minimum de culture générale sur notre histoire, plus de QCM de connaissances, " niveau de connaissances minimales ", etc... Bref, appliquer à la démarche de naturalisation un choc de simplification! Un peu comme pour le bac, le nivellement par le bas. Partant de là, même un sans-papier ou un travailleur clandestin pourrait devenir Français. STOP ! Parce que là, il me semble qu'une contradiction apparaît.
En effet, comment peut-on affirmer d'une part qu'il ne s'agit pas de brader la nationalité française et d'autre part de l'offrir à des gens qui n'auraient de la France, de son histoire et de sa langue qu'une vague.idée et bien peu de maîtrise ? Quel mérite y aurait-il à devenir Français si tout le processus de transmutation est simplifié au maximum. Qui dit mérite dit normalement effort, en principe, sauf qu'en l'occurrence, Valls me semble avec son projet être le partisan du moindre effort.
Je regardai aux informations la retransmission d'une cérémonie citoyenne, ce petit moment festif où les impétrants reçoivent la nationalité française, et je remarquai que l'on avait distribué à l'assistance, futurs récipiendaires compris, un papier sur lequel était imprimé les paroles de la Marseillaise. J'en concluais qu'il n'était pas nécessaire de connaître l'hymne national pour devenir Français: Le moindre effort, vous dis-je.
Tout le problème est donc de savoir ce que l'on veut. Veut-on plus d'étrangers devenant français et pour cela, doit-on abaisser le niveau requis pour devenir Français ou bien veut-on plus de nouveaux Français de qualité ? Voilà une question que les socialistes n'ont même pas voulu se poser. C'est bien dommage car là est l'essentiel.
L'objectif avoué de Manuel Valls: 100 000 naturalisations chaque année, soit 500 000 par quinquennat.
Folie passagère 1876.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
C'est donc cette optique qui a été retenue par nos actuels dirigeants: la durée fait l'intégration et la "bonne" intégration donne droit à la naturalisation: " La naturalisation doit devenir l'aboutissement d'un processus d'intégration réussi et doit être facilitée pour ceux qui le souhaitent et le méritent. Cela sans transiger avec nos principes et nos valeurs, ni brader notre nationalité." C'est si évident que notre Manuel se propose de ramener de 10 à 5 ans la durée minimale pour l'acquisition de la nationalité française. Plus besoin d'avoir un CDI, plus besoin de maîtriser la langue et de posséder un minimum de culture générale sur notre histoire, plus de QCM de connaissances, " niveau de connaissances minimales ", etc... Bref, appliquer à la démarche de naturalisation un choc de simplification! Un peu comme pour le bac, le nivellement par le bas. Partant de là, même un sans-papier ou un travailleur clandestin pourrait devenir Français. STOP ! Parce que là, il me semble qu'une contradiction apparaît.
En effet, comment peut-on affirmer d'une part qu'il ne s'agit pas de brader la nationalité française et d'autre part de l'offrir à des gens qui n'auraient de la France, de son histoire et de sa langue qu'une vague.idée et bien peu de maîtrise ? Quel mérite y aurait-il à devenir Français si tout le processus de transmutation est simplifié au maximum. Qui dit mérite dit normalement effort, en principe, sauf qu'en l'occurrence, Valls me semble avec son projet être le partisan du moindre effort.
Je regardai aux informations la retransmission d'une cérémonie citoyenne, ce petit moment festif où les impétrants reçoivent la nationalité française, et je remarquai que l'on avait distribué à l'assistance, futurs récipiendaires compris, un papier sur lequel était imprimé les paroles de la Marseillaise. J'en concluais qu'il n'était pas nécessaire de connaître l'hymne national pour devenir Français: Le moindre effort, vous dis-je.
Tout le problème est donc de savoir ce que l'on veut. Veut-on plus d'étrangers devenant français et pour cela, doit-on abaisser le niveau requis pour devenir Français ou bien veut-on plus de nouveaux Français de qualité ? Voilà une question que les socialistes n'ont même pas voulu se poser. C'est bien dommage car là est l'essentiel.
L'objectif avoué de Manuel Valls: 100 000 naturalisations chaque année, soit 500 000 par quinquennat.
Folie passagère 1876.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
C'est encore trop répressif, je pense que l'on devrait aux étrangers venant en France surtout ceux qui arrivent en bus un petit papier avec ce petit mot: "Félicitations, vous êtes français" et en post-scriptum "surtout n'oubliez de remercier celui qui vous a offert cette opportunité"; là au moins ce sera clair et les petits gars du PS sont élus les doigts dans le nez.
RépondreSupprimer@Grandpas: c'est ce qu on appelle le clientélisme, art dans lequel, je dois le reconnaître, les gauchistes excellent bien plus que la droite
SupprimerMieux encore, tout nouveau-né est français de droit sauf à se déclarer autre quand l'occasion se présentera (avec effet rétroactif bien entendu car il serait impensable que notre pays lumière du monde aux larges épaules n'éclaire pas chacun et chacune de ses lumières )
SupprimerCela procède de la même volonté de démolition que tout le reste. A ce compte là, la "nationalité française" ne signifiera bientôt plus grand chose vu qu'il n'y aura plus de nation, juste un conglomérat de communautés sur un territoire à caractère alimentaire.
RépondreSupprimerAmitiés.
@Nouratin: volonté de démolition, d'anéantissement programmé de notre culture et toussa c'est vrai qu à bien y regarder, on en prend le chemin. Et comme tu dis plus ça va plus on ira vers un conglomérat de communautés qui ne pourront plus que co-habiter.
SupprimerOn leur donne "la marseillaise" ?
RépondreSupprimerpour en faire des massacreurs républicains ?
@Michel Desgranges: Absolument !
SupprimerQuand il n'y a plus de nation, il ne reste plus que l'Etat et le territoire sur lequel règnent ceux qui le tiennent.
RépondreSupprimerPS: avec toutes ces naturalisations, on va manquer de taxidermistes.
@pangloss: de grâce, autorise-toi le NB, le PS m'indispose :)
SupprimerYa longtemps que j'ai remplacé PS par NB ^^
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RépondreSupprimer500000 : c'est la différence de voix entre Sarko et Hollande.
RépondreSupprimerLa gauche sent la pression monter : il faut rapidement renouveller le réservoir d'électeurs et d'assistés.
Quant à Valls, ça ne m'étonnerais pas que ce soit une de ses idées : lui, Maire d'Evry qui a assis son trône sur la bienveillance des immigrés d'Evry et des différentes communautés qu'il a bien exploité pour ses intérêts personnels et dénigré dans une vidéo bien célèbre ...
Si on ajoute à cela la nouvelle loi pénale de Taubira, il faudra demander l'intervention américaine un jour pour éviter les potentiels guerres civiles en France. OK bon ... je vais un peu loin.
@Sen: ok, tu vas un peu loin mais bon, hein, tels qu on est parti...
SupprimerQuand on parle de grand remplacement...
RépondreSupprimerLes Acadiens ont eu leur Grand Chambardement, nous aurons notre Grand Remplacement.
Pas la peine de pondre une loi pour donner le droit de vote aux étrangers, il suffit de les naturaliser (je connais un autre sens au verbe "naturaliser").
Encore faut-il nous le retirer, à nous !
Remarque, une majorité s'abstient, alors c'est même pas la peine.
@La mouette: c'est exactement cela, pourquoi ^prendre des risques avec cette loi surr le vote des étrangers extracommunautéires quand les naturalisations de masse suffisent. Mouvement enclenché d ailleurs sous Mitterrand. Pas besoin de régularisation des sans papiers, la naturalisation fera aussi bien l affaire
SupprimerÇa fait longtemps qu'on sait que les nouveaux arrivants c'est comme les journalistes : 95% votent PS et Gauche. C'est donc tout à fait logique que sous des couverts d'idéologie (crasse) le gouvernement actuel fasse entrer de plus en plus de nouveaux Français.
RépondreSupprimerA ce rythme les notions de frontière et de pays vont vite devoir être redéfinies...
@Judicale: Pour les frontières, Schengen a déjà œuvré en ce sens !
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RépondreSupprimerCes gens qui détestent la France (PS) ont juste besoin de remplir leur réservoir à électeurs.
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