mercredi 12 février 2014

Veillée funèbre avant condamnation(s) à mort


Non, ce billet ne sera pas drôle. Parce qu'il ne peut pas l'être. Parce qu'il y sera question de vie et de mort et qu'entre les deux, j'ai toujours eu une nette préférence pour la première, partant du principe que tant qu'il y a de la vie , il y a de l'espoir quand la mort rime avec le mot fin.

Demain, deux décisions importantes seront prises; l'une chez nous, l'autre, juste à côté chez nos voisins belges.

En France, demain, le Conseil d'Etat se réunira pour décider du sort de Vincent Lambert. Des juges administratifs décideront, ou non,  de condamner à mort quelqu'un qu'ils ne connaissent pas, qu'ils n'ont jamais entendu, encore moins rencontré. De Vincent Lambert, ils ne sauront que ce que les dossiers qui leur ont été transmis auront bien voulu leur apprendre: l'avis des médecins traitant et les désirs contradictoires d'une famille qui se déchire sur le sujet. Et aucun élément tangible ne permettra à ces juges d'évaluer le degré de volonté du principal intéressé d'en finir, ou pas. Vincent Lambert, d'après ce que l'on nous en dit, est en "état de conscience minimale" et rien ne permet, toujours d'après ce que l'on nous en dit, d'estimer son état de souffrance. Ce que l'on sait aussi, c'est qu'il y a toujours dans ses yeux un regard. Un regard qui ne dit pas oui et qui ne dit pas non à une fin de vie anticipée. Famille et médecins n'ayant pas réussi à se mettre d'accord, des juges, oui, des juges, décideront peut-être d'autoriser la mise à mort d'un être humain. La justice décidera... Désolé, tout cela m'insupporte.

La vie, toujours, la vie.

En Belgique, demain aussi, le parlement devrait adopter sans problème et une bonne fois pour toute la loi autorisant le recours à l'euthanasie sur les mineurs sans limite d'âge. Remplaçons le mot mineur par le mot enfant. Demain, la Belgique validera une loi autorisant l'euthanasie pour les enfants atteint de maladies incurables ou vivant des souffrances inapaisables. On nous dit que c'est une loi à portée humaniste et que cette loi prévoit que l euthanasie ne sera pratiquée qu'avec des mineurs enfants "capables de discernement" (sic) ! Est-on capable d'un réel discernement lorsque l'on est en état de souffrance inapaisable, lorsque l'on a dix ou douze ans. On nous dit que cela ne concernera, peut-être que dix ou vingt cas par an... Juste 10 ou 20, pas grave, une quantité négligeable... Ne peut-on pour 10 ou 20 cas se concentrer sur des soins palliatifs et l'accompagnement à la fin de vie ? Non, légaliser l'euthanasie pour les enfants, c'est mieux, c'est moins cher, c'est plus rapide, c'est plus humain! Fucking world ! Fut un temps où la simple évocation des pratiques eugénistes des nazis suffisait à nous horrifier; aujourd'hui, quelques 70 ans plus tard, les Belges - nous demain? - sont sur le point de les moderniser, de les "humaniser". Ne pensent-ils pas depuis quelques temps déjà à légiférer pour rendre possible l'euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales ou de la maladie d’Alzheimer ? La Belgique demain, à quand la France ? Quoi ? Cela ne se fera jamais en France ? Vous verrez que dans cinq ou dix ans, nos progressistes diront ça se fait bien chez les Belges, c'est aussi ce qu'ils on dit pour le mariage pour tous... Demain, le parlement belge va adopter une loi à "portée limitée" qui autorisera la mise à mort médicalement assistée "d'une poignée d'enfants". Que de contradictions et d'inhumanité dans les mots choisis... Désolé à nouveau, cela m'est insupportable.

La vie, toujours la vie, avant tout.

Me faudra-t-il boire ce soir pour ne pas penser à demain ?  

Folie passagère 2136.
D'accord, pas d'accord: atoillhonneur@voila.fr

68 commentaires:

  1. Je refuse de prendre parti mais je relève une contradiction dans ton article "souffrance inapaisable" et "soins palliatifs".

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    1. @pangloss: pas de contradiction . "souffrance inapaisable" c'est dans le texte de loi belge, soins palliatifs, c'est ma position. J oppose donc les deux.

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  2. Ne s'agit-il pas toujours (comme le "cas" Vincent Lambert) d'une situation absolument intime et personnelle pour la famille ?

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    1. @Maupassante Considérer cela comme une situation intime revient à accepter en quelque sorte l idée d euthanasie. ceci dit, oui, c'est éminemment intime et dans le cas de Vincent lambert, c'est délirant qu on demande à la justice de se prononcer la dessus. Philippe Muray avait anticipé cela en décrivant il y a 20 ans que viendrait le temps de la délégation de responsabilité. Puisque ns ne sommes plus capables de nous décider, souvent par facilité et refus de prendre nos responsabilités, viendra le temps où tous nos errements se régleront devant et par les tribunaux. Nous y sommes

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    2. Oui, je comprends. Il reste que nous sommes bien obligés de faire un choix quand ce genre d'horrible situation se présente, et sans interroger les juges.
      Je reste persuadée que ce choix difficile, quasiment impossible à imaginer lorsqu'on n'est pas concerné, n'est que rarement galvaudé.
      Personnellement je suis pour la vie, unique et sacrée. Je n'ai jamais eu à faire un tel choix.
      Il me semble que cette affaire est un fardeau pour des juges…

      Pensez-vous vraiment qu'il s'agit d'"errements" ici ? Et les errements ne sont-ils pas compréhensibles quand on ne peut ni ne doit choisir ? Peut-être ai-je plus confiance dans la nature humaine… même si et surtout si j'apprécie Muray, comme vous.
      Vous savez, on n'est pas toujours en mesure de décider pour l' Autre. Les situations sont rarement simples et les solutions souvent n'existent même pas.

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    3. @maupassante: perso, ma vision, dans le cas de Vincent Lambert, l'errement c'est que la famille n ait pas été foutu de se mettre d accord a tel point qu ils ont été obligés de faire appel a la justice transférant aisni à d autres le choix qu ils n ont pas su faire.

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    4. @ Corto
      D'accord à 1 000% avec cette position.

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  3. Ne sachant pas trop que penser mais passablement effaré par ces horreurs, je préconise en effet de boire un bon coup.
    J'y vais de ce pas...à notre bonne santé!
    Amitiés.

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    1. @Nouratin: je suis surpris que tu ne sache pas quoi en penser . Tchin, ce soir Aberlour 10 ans, promo chez Carrefour, 2 bouteilles pour le prix d une !

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    2. Veinard. J'aime bien l'Aberlour.

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    3. @H: il est meilleur passé 12 ans mais ça peut aller et à ce prix là, hein... on va pas se priver

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  4. Bonsoir Corto,

    Au sujet des juges du Conseil d'Etat, je suis persuadé qu'ils se seraient bien passés d'une telle épreuve. Le fait qu'il se réunisse en session collégiale montre à quel point ses membres se sentent mal à l'aise avec ce dossier. Je n'aimerai pas être à leur place bien que je sache parfaitement, au vu des maigres éléments que je peux connaître, vers quelle décision je m'orienterai.
    Ces histoires d'euthanasie sont terrifiantes. Elles témoignent d'une inversion des valeurs assez surprenante surtout dans des sociétés qui ont banni la peine de mort de leur arsenal répressif. La lâcheté des promoteurs actifs de ces pratiques (dont tu soulignes avec raison qu'en d'autres temps et lieux, elles suscitaient à juste titre le dégoût. S'il y a encore des nazis sincères dans ce bas-monde, ils doivent se frotter les mains) est telle que, incapables d'assumer à eux-seuls leur choix (des fois qu'ils devraient rendre des comptes), il leur faut à tout prix s'en exonérer en en faisant supporter la responsabilité aux sociétés dans lesquelles ils vivent. Il n'est guère surprenant de voir nos modernoeuds s'emparer et s'imprégner de ces thématiques, prisonniers qu'il sont de leur idéologie mortifère. Plus surprenant est de voir la classe politique appelée paradoxalement "opposition" ne s'opposer en rien, ou si peu, à ce genre de proposition (je crois qu'en Belgique, les voix d'opposition sont plus que rares).
    L'Europe est hélas bien devenu un continent décadent qui n'honore en rien son Histoire et son passé. Je me fais personnellement une toute autre idée du progrès humain mais j'ai bien peur qu'il me faille, sur ces points, boire le calice jusqu'à la lie.

    Bonne soirée

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    1. bonsoir H , bonsoir corto,

      oui d'accord avec vous 2

      OUI inversion des valeurs typique d'une société décadente
      La peine de mort est interdite même pour le meurtre d'un enfant
      mais le meurtre d'enfant devient possible ... par la justice !
      Oui aussi à l'inversion nazi/ socialo :
      certes les formes sont oh combien différentes (l'un est brusque et brutal, l'autre agit lentement et sournoisement)
      mais le but de contrôler la race est bien là (l'un voulait les yeux bleus l'autre veux des peaux café-au-lait)
      Autre inversion du même genre :
      1-Qui sont "les pétainistes" aujourd'hui ?
      les droitiers (travail , patrie , famille)
      ou bien les collabo avec l'envahisseur qui vendent leur pays pour conserver leur emploi de fonctionnaire?
      2-Qui défends le "travailleur" ?
      celui qui veut du protectionnisme ou celui qui appelle toujours plus de mondialisation ?

      Je crois hélas que nous payons 2 mouvements de fond :
      -la laïcité (je crois que Napoléon disait : un pays sans religion est un bateau sans boussole)
      -la densité de population qui convertit les humains en simples fourmis

      cordialement

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    2. @H.: c'est surtout cette inversion des valeurs qui m insupporte. pendant des siècles, on a tout fait pour faire durer la vie et voila qu aujourd'hui on en est a légiférer sur le droit à tuer, pardon à euthanasier. On abolit la peine de mort et dans le meme temps on valide l idée qu il est normal de donner la mort pour des raisons " humanitaires" ! Que de contradictions ! Et le tout dans la quasi indifférence médiatique. pas un mot ce soir aux infos sur la Belgique.
      En France, je crois que l opposition, de gré ou entraînée par les émanations de la MPT, va se battre contre les projets de loi sur l euthanasie, par contre en Belgique, la droite n'a pour ainsi dire pas levé le petit doigt.

      Tu verras, si on nous prête vie, que dans dix ans, on en sera rendu au même stade que les Belges si les progressistes restent au pouvoir.


      @Jmespe: ah ben nous voici parfaitement en phase, à ceci près que je n ai pas besoin de pratiquer la religion pour m élever contre ce genre de projets mortifères. Ceci dit, je suis d accord avec Napoléon.

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  5. Comme mes prédécesseurs, je ne sais pas qu'en penser ! je suis aussi effarée par ce que l'on appelle ' le progrès humaniste"

    mon régime ne me permettant pas de boire un coup ce soir, je m'en réserve un double quand ce sera possible

    bisous

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    1. @Boutfil: Bien sur que si tu sais quoi en penser, et tu le dis: je suis effarée !
      soigne toi bien
      bisous

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  6. Je suis atterrée par l'inhumanité du progrès, au Pays Bas l'an dernier ils ont euthanasié, on dit comme ça pour dire assassiner, 42 malades mentaux. Un jour on tuera tous les handicapés, les malades, les trop vieux.
    Je suis tellement glacée par cette horreur que l'on nomme progrès que j'aimerais presque ne pas avoir eu d'enfant, le monde et si terrifiant.

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    1. @lady Watterloo: Hormis les cas que tu cites aux pays Bas, a quand selon toi remontent les derniers cas massifs d'euthanasie de malades mentaux en Europe ? pas besoin de chercher bien loin: Au IIIeme reich ! et oui. C'est dingue mais pourtant réel.

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  7. Je ne peux que répéter, une fois de plus, que CHAQUE CAS est dramatique, INTIME, personnel et UNIQUE.
    Par voie directe de conséquence, la justice n'a rien à voir là-dedans et les juges devraient se déclarer incompétents.
    ET laisser le corps médical faire son travail du mieux possible, et AVEC HUMANITÉ.

    Je me suis déjà si largement exprimée sur ce douloureux sujet que je ne me sens pas le courage d'en rajouter une couche.
    L'homme "(der Mensch", et non pas "der Mann" !) doit rester maître de sa vie. Or la mort fai tpartie de la vie. Tout comme la maladie...

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    1. un anonyme régulièrement virè,
      je ne comprends pas comment poster sous pseudos bref on s'en tape.
      OUI Franzi il et parfois bon d’écouter la raison, on est pas uber,
      juste vivants.
      perdre un enfant et une abomination, tout comme cher Corto la photo que vous mettez en ligne.
      alors oui la mort doit être digne et affaire personnelle.

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    2. @Franzi: tu l auras compris je pense que ce billet n'est pas un appel aux commentaires sur l euthanasie, on a déjà donné mais juste de donner une suite aux précédents sur le sujet. et d'informer avec mes petits doigts sur le clavier: Combien en France savent ce qui se passe avec l euthanasie en Belgique et sans aucun doute bientôt chez nous. Euthanasier des enfants, demain des malades mentaux, jusqu ou ira-t-on ?

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    3. @ Corto
      Oui, bien sûr que je l'avais compris.
      Oui, je pense qu'il faut informer. Et largement.
      Oui, je suis convaincue, et milite pour cela, qu'il s'agit TOUJOURS d'un drame personnel. Que chacun doit essayer de vivre (ou plutôt de traverser) au moins mal.
      Et que, la justice (ou ce qui en tient lieu), les juges, le Conseil d’État (et plus encore quand on voit à quel point il est "aux ordres"), la société dans son ensemble n'ont pas à s'en mêler.
      Donc, à l'évidence, je suis totalement opposée à ces lois.

      Je voudrais juste qu'on laisse les médecins faire librement et en conscience leur travail. Ce sont des professionnels, eux. Contrairement aux administratifs qui, par leurs injonctions, les empêchent de soigner convenablement leurs patients et, éventuellement, de prendre les décisions nécessaires. Quelles qu'elles soient.

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  8. Lors du débat sur le mariage dit pour tous un journaliste belge avait signé une tribune assez véhémente dans le journal La Croix dénonçant l'influence de la Franc Maçonnerie bruxelloise sur des choix sociétaux plus que problématiques ... On croit savoir où ça commence ... mais sait on où ça s'arréte .....quand les limites ne cessent de reculer . De quelle toute- puissance l'etre humain cherche t'il à s'emparer ? Voilà des pays qui se glorifient de ne plus appliquer la peine de mort pour l'appliquer aux plus vulnérables d'entre eux , on peut quand même se poser quelques questions sur ce qui guide de telles politiques . Ce qui est aussi paradoxal c'est qu'on reconnait à la Belgique de bonnes structures d'accueil des personnes handicapées vers lesquelles se tournent des familles françaises . L'expérience tragique du nazisme devrait en toutes circonstances alerter les consciences européennes face à des choix où on joue aux apprentis sorciers ... et pas seulement quand il s'agit de dénoncer Dieudonné . Marguerite

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  9. Même en ayant été personnellement concernée par la souffrance d'un enfant de quatre ans souffrant d'une maladie incurable, j'ai du mal à dire ce qui est le mieux. C'est vieux tout cela, dix-huit ans, mais Dieu merci, je n'ai pas eu à prendre une décision pour le laisser partir, la maladie a abrégé d'elle-même son martyr.
    Quelle décision mon mari et moi aurions-nous pris si la loi avait permis l'euthanasie ? Aurions-nous ajouté au sentiment de culpabilité qui nous tenaillait d'être à l'origine de sa maladie, l'enfer d'avoir permis que soit mis fin à ses souffrances ? Aurions-nous eu ce courage ? Sans doute, quand je revois son visage et son petit corps tout amaigris, ses yeux perdus dans un autre ailleurs. Cela aurait été difficile mais il y a des choix qui sont nécessaires quand il faut prendre en compte les souffrances d'un enfant que la médecine a condamné.
    Comme l'écrit @ Franzi, chaque cas est dramatique, intime, personnel et unique.

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    1. @anonyme: je ne réponds généralement pas aux anonymes, mais compte tenu de ton témoignage...

      Nous avons tous, de près ou de loin des histoires douloureuses qui mettent en lumière la caractère éminemment intime, personnel et unique de ce genre de situation. Il y a 30 ans, on ne s opposait pas (ou très très rarement ) a ce que l on appelle l acharnement thérapeutique et c'est grâce à cette non opposition que mon frère est toujours là. Aujourd'hui, on s'y oppose au nom, et on nous bourre suffisamment le crane avec cela, que "mon corps m'appartient" alors la solution est toute simple, où on a de bonnes chances de guérir ou on on euthanasie. Circulez ! C'est quoi ce délire ? Qui peut être assez odieux pour proposer à des parents de sciemment mettre fin a la vie de leur enfant malade. Il est ou le progrès ?

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    2. @ Anonyme
      La famille est déjà suffisamment dans la souffrance, l'angoisse, la peine et le chagrin. Elle ne doit pas, en plus, porter le poids d'une décision aussi difficile. C'est au corps médical, réuni en comité, que doit revenir la décision. Même s'il est nécessaire d'en parler avec la personne concernée (si possible) et/ou de sa famille. Dans le respect de tous.
      A la marge, restent toujours les cas litigieux (comme on le voit actuellement). Mais, par pitié, qu'on ne mêle pas justice et administratifs à tout cela. Une concertation, éventuellement, une médiation psychologique, seraient infiniment plus adaptées.
      Ma devise : "Mieux vaut convaincre que contraindre". Toujours gagnante, à condition d'avoir patience et respect...

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    3. @ Corto
      J'entends, comprends et respecte votre raisonnement.

      Cependant, une question : si on vous interdisait de boire, de fumer, de conduire ou toute autre chose, sous prétexte que cela peut être nuisible à votre santé, voire à votre vie, l'accepteriez-vous ? Ne réclameriez-vous pas le droit au respect de votre libre-arbitre ?

      Bien cordialement. :-)

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  10. bonsoir corto...
    glaçant tout cela...atterrant etc... eugénisme, bientot le retour.
    il n'y a pas si longtemps, en suéde, on stérilisait les filles méres...

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    1. @Anne: Oui c'est glaçant mais, et c'est aussi cela qui me révolte, c'est que cela n émeut pas plus que cela. pas un JT français aujourd'hui n a parlé de ce qui allait se passer demain en Belgique. pas un. Qui aurait cru il y a 20 ans, qui peut croire aujourd'hui, que la médecine puisse avec le feu vert du législateur donner la mort ? Qui plus est celle dun enfant !

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  11. Culture de mort,abandon du sens sacré et nous arrivons à produire des apprentis-sorciers qui risquent d'entraîner une civilisation à sa perte. ....à moins d'une prise conscience telle que certains oseront se lever. C 'est une question de survie de l'humanité.
    "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" Rabelais.
    Merci à toi, Corto, d'être un de ces vigiles du net !

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    1. @ Idel
      C'est justement parce que "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", parce que les progrès techniques permettent de faire survivre, parfois de "végétaliser", souvent dans des souffrances physiques et mentales insupportables, des personnes ne le souhaitant pas forcément, qu'on doit faire preuve de discernement, de conscience et de compassion.

      Encore une fois, laissons les professionnels faire leur métier avec humanité et en concertation avec la famille.
      Et, de grâce, laissons à l'écart les énarchiens, les juges (rouges ou non) et la société dans son ensemble.

      Chaque cas est unique ET personnel. Surtout pas de législation là-dessus. Commençons par appliquer celle qui existe.

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    2. @IDEL: Rabelais avait raison mais le monde d aujourd’hui se fout comme de l an 40 de l’âme. Le législateur belge présente cette loi comme humaine, un progrès de l homme pour l homme ! Et dès que le mot "progrès " apparaît, on se couche. il n y a que les mauvais réactionnaires pour s'opposer a pareil progrès. On ne doit pas lutter contre une liberté nouvelle, n'est-ce pas !

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  12. A Bruxelles des veilleurs (23) devant le parlement , si j'ai bien compris ; Un peu dérisoire peut etre mais la marque de consciences qui se réveillent ...le citoyen peut se lever et manifester une objection de conscience ..ce sont des petits signes qui viennent des oppositions françaises aux projets dits progressifs de nos élites de gauche... Marguerite

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    1. @Marguerite: 23 veilleurs ! mais c'est bien, ils auraient été 24 si j avais été dans le coin. Ces petits signes qui se multiplient de partout. pas une journée en France sans que les Veilleurs ne soient présents quelques parts. Ca laisse espérer.

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  13. oui, vous avez raison Corto.. personne n'en parle... affreux... peut etre que si quelqu'un réagit, on va le traiter de vil réac..( mais non, ma brave dame, vous ête neuneu , vous fantasmez, vous avez peur inutilement ) ? ou bien tout le monde s'en fout.
    ou bien les gens ont oublié comment cela s'est passé sous le nazisme ?

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    1. @Anne: tout le monde s en fout , tu ne crois pas si bien dire. j ai échangé avec un gauchiste, éducateur en IME et membre dune association s'occupant de personnes atteintes d'Alzheimer. Il n était pas au courant, soi disant, de ce qui se passe en Belgique.

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  14. "Ne peut-on pour 10 ou 20 cas se concentrer sur des soins palliatifs et l'accompagnement à la fin de vie ? " : oui, mille fois oui, pour le développement des unités de soins palliatifs qui sont animées par des équipes soignantes admirables de compétence et de dévouement.

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  15. bis repetita et oui encore Franzy:
    "Je voudrais juste qu'on laisse les médecins faire librement et en conscience leur travail. Ce sont des professionnels, eux. Contrairement aux administratifs qui, par leurs injonctions, les empêchent de soigner convenablement leurs patients et, éventuellement, de prendre les décisions nécessaires. Quelles qu'elles soient." je me permet d'ajouter en accord avec le famille le reste navigue entre point Godwin et du vent . l'anonyme de plus haut on va dire bluecats

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    1. @ Anonyme
      "en accord avec la famille" : oui, bien sûr.
      Il était de mon intention de le préciser, mais j'ai cliqué trop vite. :-(
      J'ai complété dans ma réponse @ Idel de 22h20.

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    2. manifestement c'est l'accord de la famille qui ne fonctionne pas avec V. Lambert il me semble.
      dans ce cas que fait-on ?
      - en s'en remet à une éventuelle loi qui tranchera alors sèchement?
      - on passe par le biais de psys?
      - le médical s'arrange pour choisir en fonction de son intime conviction ?

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    3. @ PhilZ
      Comme dit dans mon commentaire du 12 févr. 2014 22:10:00, sans hésiter je choisis la proposition n°2.

      * Une loi ne peut traiter de cas particuliers. Or, dans ce domaine, il ne peut y avoir QUE cela.
      * Un jugement est par définition un conflit. L'exact contraire de l'accord indispensable dans ces moments. Si bien qu'il y aurait toujours une partie insatisfaite ; voire les deux. Et une multiplication de procédures et de recours. Aussi lamentable que déplacé. Je redis : MIEUX VAUT CONVAINCRE QUE CONTRAINDRE.
      * On ne peut imposer à homme seul le poids d'une telle décision. Sans parler du risque d'erreur. Et d'éventuelles dérives, justement selon ses convictions. Dans ce cas, mieux vaudrait un COMITÉ médical. Mais, faute d'accord avec la famille, là encore conflit potentiel et bien loin d'un consensus indispensable.

      Seule solution envisageable, à mes yeux : l'intervention d'un psy (ou d'une équipe de psy) afin de clarifier et faire avancer la situation.
      Mais, dans ce domaine si sensible et douloureux, on ne peut se passer d'une position unanime, même "négociée".
      En tout cas, surtout pas l'aveuglement et la froideur de la justice. De toute façon médicalement incompétente...

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    4. Nous sommes totalement en phase Franzi;
      Comité médical .. une évidence bien mieux qu'un comité de juges. Je l'ai toujours pensé
      Accompagnement psy pour tous et prise en compte de la souffrance de l'entourage tout autant que du malade
      Réponse individuelle axé sur la dignité pour tous
      Prise en compte de valeurs culturelles religieuses parfois aussi sans doute....
      LA JUSTICE N'A RIEN FAIRE DANS CE DOMAINE... y avoir recours est la preuve de l'accumulation d'échecs successifs qu'il faut oser affronter et tenter de corriger

      un peu de bon sens dans ce monde qui supprime toutes limites

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  16. comme Franzi .. Ces histoires doivent rester au niveau médical .. Ce sont les juges les "plus justes" parce qu'ils sont au plus près de la connaissance médicale et des limites de leur exercice

    conseil d'état, lois sur l'euthanasie ne serviront qu'à multiplier le nombre de cas arrivant devant la justice.... lacheté typique de tout un monde qui n'assume plus rien !
    j'ai honte d'être humain parfois.... j'ai honte de ce manque de maturité et de responsabilité dont fait preuve une belle partie de l'humanité plus en phase de régression que de progression...

    Si tous ces juges et politiques refusaient de prendre en compte ces situations en disant.. "nous n'avons pas les capacités et les connaissances médicales suffisantes chaque cas est trop particulier pour en tirer un jugement .. Nous refusons".... cela serait certainement plus juste et plus dans la réalité ( ce n'est que mon sentiment)

    Seul le médical doit être la garant de ces fins de vie car dans sa réflexion personnelle je l'espère, il a appris à soigner sauver des vies et à éviter la souffrance mais aussi à aborder la mort et les limites de la vie avec une idée précise de son rôle .. En équipe l'ensemble de ces réflexions intimes doit devenir un chemin, une réflexion commune pour un groupe de médicaux et pour un malade...comme dans le temps ces vieilles sociétés prenaient en petit comité avec de vieux sages les décisions pas toujours faciles, dures parfois mais au fond les plus équilibrées....
    La famille se déchire ou ne sait plus comment faire... le relais doit être pris par des psy et non des juges !!!! ... quel dérive encore incroyable !!!!

    La mort d'un enfant relève de la même démarche indépendamment de l'aspect émotionnel liée à la jeunesse du malade

    Le terme de soin palliatif est le meilleur car il sous entend une dignité respectée par tous qui est en fait le fond du problème... que chaque être vivant autour de la fin, au nom de notre origine commune, du fait que nous ne sommes que de passage reste digne

    une société est au fond du trou lorsqu'elle n'est plus capables de gérer la fin de vie de ses proches !!!

    terriblement angoissant en effet avec ou sans wiskhy

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  17. Même si cela pourrait sembler en contradiction avec ma position, je recommande la lecteur de "Une larme m'a sauvée".
    Bouleversant et montre à quel point il convient d'être prudent...

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  18. je viens de tout relire,
    plusieurs point en prenant une certaine distance, pas forcement la votre mais qui me semble évidence..
    le départ d'un enfant je connais et n'en parle pas.

    1/faut distancier le particulier du général
    2/fin de vie = de nos jours et en Europe soins palliatifs
    3/sur les enfants ils ont une lucidité et une compréhension que la plupart des adultes n'ont pas
    3/nous parlons avant tout de notre peur et de notre souffrance..
    4/est il indispensable de légiférer sur ce qu'il se fait déjà dans la majorité des cas.
    5/la dignité devant la mort (si nous désirons rester dignes) est ou va devenir l'une des seules libertés qu'il nous reste.
    6/soyons au moins sur ce point, à défaut du reste,
    après avoir tout abandonné, conséquents.
    choisissons de pouvoir mourir librement (ou non),
    pour le reste comme le dit fort bien Franzi, des personnes dévouées et compétentes savent gérer la "fin de vie".

    ce tartinage de lois qui touchent tous les domaines de la "vie du citoyen" sont plus liberticides qu'autre chose.
    denier la possibilité de mourir c’est enlever le droit de vivre ne l'oubliez pas.
    ou nous finirons tous bavotants et crachotant en couches culottes

    bluecats
    sous le panneau bonne conscience universelle!

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  19. Très beau billet, très humain, mon cher Corto, donc parfaitement ringard, sans doute, aux yeux de nos "progressistes" forcenés.
    Cela fait des semaines que les media nous "vendent" l'euthanasie en ne donnant la parole qu'aux adeptes de cette monstruosité. Encore ce matin un père avec des trémolos dans la voix disait sa bonne conscience d'avoir accepté d'aider son enfant à "partir" alors qu'il avait accepté la condamnation de son enfant à mourir.
    Le cas de Vincent Lambert est dramatique parce qu'il est placé dans une unité de soins palliatifs réservée aux personnes en fin de vie, alors QU'IL N'EST PAS EN FIN DE VIE. Il aurait dû être placé dans un établissement spécialisé dans l'accueil de patients présentant un handicap lourd, c'est en tous les cas l'avis du Dr Bernard Leblanc, chef de service d'une unité de soins pour polyhandicapés et pour les "pauci-relationnels" depuis vingt ans. "Si on euthanasie un patient comme Vincent Lambert, dit-il, quid des 1500 autres qui sont comme lui ? On les élimine ? Sur quels critères ? Parce qu'ils sont Handicapés ? Qu'ils ne servent à rien ? "
    Et ce matin sur Europe 1, le Dr Kariger qui, par deux fois déjà, avait entamé le processus de fin de vie pour Vincent Lambert en ne l'alimentant plus, nous expliquait que la décision du Conseil d'Etat ne concernerait que Vincent Lambert, et lui seul. Si c'était le cas, cela voudrait-il dire que le Conseil d'Etat se donne le droit de s'immiscer dans la vie intime d'une famille en dehors de toute législation sur laquelle appuyer sa décision ?

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  20. Des banquets de l’indignité pour soutenir l’euthanasie des enfants

    http://info.catho.be/2014/02/06/des-banquets-de-lindignite-pour-soutenir-leuthanasie-des-enfants/#.UvyEGIUaly7

    JPB

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  21. @marianne: Et oui ce qui à nos yeux de ringards réactionnaires est important est qualifié de combat d arrière-garde par les progressistes. Ce qui me parait grave aussi c'est que tout cela s inscrit dans une vaste entreprise de banalisation de la mort et de la vie et donc, par la suite de marchandisation. Vous verrez que dans quelques années il y aura en belgique puis en Fance, des cliniques spécialisées, comme en Suisse, en euthanasie. Certaines de ces cliniques auront bonne réputation, d'autres seront moins bien notées, et elles rentreront dans des classements qui paraitront une fois l an dans l'Express ou le Point. On parie ? idem, avec la PMA, la GPA.

    Le Dr Kariger nous trompe ou se voile la face, la décision du Conseil d'Etat quelqu elle soit servira de jurisprudence et d'un cas particulier, Vincent Lambert, on se sera donner ainsi la possibilité de généralisera.

    Quant à la loi belge qui sera adoptée aujourd'hui... autoriser la mort d'enfants malades, ça me la coupe.

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    1. @atoilhonneur corto

      J'en ai fait des cauchemars cette nuit.
      Nous vivons vraiment dans un monde de "brutes".
      Deux citations qui résument bien mon ressenti :

      "Lorsqu'une loi s'écarte de la raison, elle est inique et n'a plus raison de loi : elle est plutôt une violence".
      Saint Thomas d'Aquin

      “La médecine c'est la haine de la maladie, et l'amour du malade.”,
      Professeur Jérôme Lejeune

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    2. @JPB: Feu Jérôme Lejeune est aujourd'hui pour les progressistes le parfait ringard.

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    3. Un ringard, comme moi, je sais.
      Mais je préfère conserver mes convictions.


      JPB

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    4. @atoilhonneur corto

      A méditer

      http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=u568e_CGbLA

      JPB

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  22. AVIS ! Ci-dessous, in extenso, l article fourni en lien plus haut par JBP:

    "Nos confrères du groupe Sud Presse relayent une initiative controversée du Parti Socialiste: l’organisation d’un grand banquet destiné à soutenir l’euthanasie des enfants malades, qui devrait être votée la semaine prochaine à la Chambre des représentants. Il prendra place à Huy, ce soir.
    Si ce rendez-vous gastronomique a pour but de se réjouir du vote sur l’euthanasie des enfants malades, le but est également de se moquer publiquement de la journée de jeûne et de prière lancée par l’Eglise catholique. Alors que le monde entier avait applaudit à l’initiative de jeûne du pape François pour la paix en Syrie, on peut se demander ce qui pousse ces militants à se gausser ouvertement des catholiques qui prieront aujourd’hui dans toute la Belgique.
    Cette initiative choque les nombreuses personnes, car la faim est une réalité en Belgique. Une réalité qui ne peut pas être moquée ou utilisée pour la petite guéguerre stérile entre catholiques et laïcs. Une réalité dont souffre plusieurs milliers de personnes en Belgique. Le Parti Socialiste est-il à ce point déconnecté de la réalité sociale des plus précarisés? A titre d’exemple, les épiceries sociales de la Croix-Rouge doivent venir en aide à plus de 3.500 personnes chaque année. 3.500 personnes qui s’estimeront légitimement humiliées par ce banquet pour l’euthanasie des enfants."

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    1. C'est à vomir !

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    2. Pourquoi ne pas organiser un bal chaque fois qu'un enfant aura été euthanasié ?

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    3. @marianne: A vomir ? je vous trouve bien indulgente.

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    4. Les rats montent sur le pont de nos sociétés poubelles...ou la puanteur de pensées nauséabondes et de comportements odieux inonde l'avenir de nos enfants

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    5. Ce banquet est un agape franc-maçonne pure et simple le même banquet existe en France le 2& janvier pour se moquer de l'assassinat de Louis XVI

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  23. "Loi belge sur les mineurs: la "culture du déchet", par Aymeric Pourbaix"

    http://www.rcf.fr/radio/rcfnational/emission/derniere/142407

    JPB

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  24. Le meilleurs ami de l'homme n'est certainement pas l'homme politique . Qui se souvient de l'émission " en votre âme et concience " , c'est ce que tu nous fais aujourd'hui , je n'aimerais pas être juré .

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    1. @Claude henri: " c'est ce que tu nous fais aujourd'hui" comprends pas.

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    2. Je me suis mal exprimé , ce que je te faisais comprendre c'est que ton papier et les commentaires qu'il a suscité nous met devant un cas moral où si fallait que l'on prenne soi-même une décision ce cerait en notre âme et conscience , à midi j'ai mangé avec des collègues, au bout de deux heures de discussion au même point avec cette question bête : et si c'était ton gosse , ta femme , ta mère , ton père .......

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  25. Dans le même esprit que la déclaration de Ronald Reagan à propos de l'avortement, je remarque que tous les défenseurs de l'"euthanasie" (mot impropre) sont eux bien en vie !
    On ne peut pas disposer de la vie d'autrui, c'est la porte ouverte à tous les abus.
    Nous sommes revenus 70 ans en arrière, au temps d'un certain Hitler.

    JPB

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  26. Un témoignage émouvant, pour contrer l'argument sur la dignité dont les partisans de l'euthanasie nous rebattent les oreilles :

    "Le regard de mon père n’a jamais manqué de dignité" :

    http://latableronde.wordpress.com/2013/12/17/le-regard-de-mon-pere-na-jamais-manque-de-dignite/

    JPB





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  27. on peu à minima disposer de sa propre vie !
    avant que de délirer sur hitler ( de ne plus rien avoir à dire)
    commencez par lire la proposition de texte de loi.
    encore une foi, pourquoi légiférer sur le cas particulier,
    plutôt que dans le sens de l’Intérêt général....
    m'enfin en socialie qui sait ou nous en sommes ..
    il y a pour cela des structures adaptées, pertinentes, cohérentes, dévouées ...
    ce bordel infâme ne sert que de intérêts particuliers.
    passe sur ceux qui souffrent, oppose les personnes dans ce qui leur est de plus intime.
    au nom de quoi, encore cette foutue équité ! et devant quoi, un truc qui ne le sera jamais ni juste ni équitable, la mort allons foutaises !
    bluecats

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  28. Je ne sais pas quoi dire, les mots me manquent...
    Faudra-t-il fuir les hôpitaux ?
    Remarque, c'est peut-être le but recherché, inavouable, pour faire des économies sur notre dos.

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  29. @Lamouette: Bienvenue dans le nouveau monde !

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