lundi 7 avril 2014

Vous prendrez bien un peu de repentance rwandaise, non ?


Bon, le temps d'une phrase, je vais faire ma pleureuse: Oui, oui, oui, le génocide rwandais a été une vraie saloperie durant laquelle d'avril à juin 1994, 800 000 rwandais Tutsis ont été zigouillés par les Hutus. Voilà. C'est fait.

L'armée française y était depuis quelques temps déjà, chargée, comme d'habitude, de faire tampon entre les méchants et les gentils sans que personne, à l'époque, ne sache vraiment qui étaient les uns et qui étaient les autres. Aujourd'hui, nous dirons donc que les méchants étaient les Hutus puisque ce sont les Tutsis qui ont été massacrés.

Bien, maintenant, parce qu'il s'agit de commémorer le 20ème anniversaire de ce génocide, tout le  monde, dans les landerneau kigalien et parisien y va de son couplet: le président-dictateur local bave sur la France et la France décide de ne pas honorer de sa présence les diverses manifestations commémoratives. Une partie de nos z'élites françaises dit que la France et son armée ont une part de responsabilité dans le massacre, cherchant sans doute ici une nouvelle opportunité de repentance auto-flagellatrice, une autre partie dit qu'il est scandaleux de dire cela et que la France et son armée n'ont fait que ce qu'elles pouvaient pour limiter la casse.

Et bien moi, au milieu de tout cela, je vais vous dire un truc: je n'en  ai rien à faire ! Non pas que je me fiche royalement de tous ces morts, non pas que je veuille oublier mais tout simplement parce que si justice doit passer, les polémiques sur le sujet (Plenel fait encore très fort) n'ont pas lieu d'être. Que Kagame cherche à exploiter le truc pour consolider son pouvoir chancelant, soit, on a l'habitude de ce genre de comportements africains; que Plenel et autres gauchiards s'en servent pour pointer du doigt à tort ou à raison le méchant blanc, soit, on a aussi l'habitude; si ce n'est que ce genre de comportements (qui ne coûtent pas chers) sont, à mon avis, presque aussi dégueulasses, dans l'esprit, que le génocide.

Les récupérations politiciennes de ce genre d’événements m'énervent profondément. 

Laissons l'Histoire passer et faire son oeuvre.

Et puis, hein, le Rwanda, c'est déjà presque vieux cette histoire...  Vous verrez que si cela continue, on accusera la France dans deux, cinq ou dix ans de n'avoir pas fait grand chose pour empêcher ce que l'on n'appelle pas encore le génocide centrafricain.

Ne pourrait-on pas une bonne fois pour toutes faire du business en Afrique de la même façon que les Chinois, les Libanais, voire même les Américains: tranquillement,en silence et sans nous prendre pour les éternels gendarmes de pays qui manifestent le désir de nous y voir armés que le temps , généralement, d'un changement politique local ?

Une petite question qui n'a rien à voir avec ce qui précède, n'est-ce pas, le chômage de masse peut-il être assimilé à une forme de "génocide" ?...

Folie passagère 2219.
D'accord, pas d'accord: atoillhonneur@voila.fr

28 commentaires:

  1. Cela ne m'étonne absolument pas, cette affaire. C'est "laFrance" et "lesfrançais" qui, de tous les pays du monde, depuis l'origine du monde, et pour les siècles des siècles, sont les plus grands criminels qui puissent exister, et les seuls.
    Qu'ils aient eux-mêmes, au Rwanda, pratiquement fait tournoyer les machettes, c'est juste un crime parmi tant d'autres.
    Si Christiane Taubira veut faire payer les français d'être français c'est bien parce que "français" veut dire "coupable", non ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @genevieve: Parce que " Français veut dire coupable", j aime bien l expression et si vraie dans la ^tête de Taubira ou bien encore d un gars comme Plenel

      Supprimer
  2. ce qui est bien avec nos dirigeants, c est que des qu il s agit de faire une connerie, ils sont partant. sous pretexte des doigts de l homme, de la bien pensance, et autres niaiseries, il faut qu on aille mettre notre nez sale dans les draps sales. on n en entend plus parler mais le mali, la centrafrique, ca devient quoi? un beau bordel bien sur, mais il y a aussi la cote d ivoire ou sarko a ete mettre les musulmans au pouvoir, on en entendra parler sous peu, comme la libye ou tout se passe bien. les problemes africains sont impossible a regler, depuis des millenaires des tribus se font la guerre, on a voulu avec le decolonisation faire des pays de tribus antagonistes, le bordel va durer encore longtemps.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @kelevra: non seulement le bordel va durer encore longtemps mais on en rajoute une couche en y allant. Au Mali, c'est plutot calme par contre en Centrafrique, c'est la curée anti-muzz et tu verras qu un beau jour où nous le reprochera. Si ce n'est pas déjà fait. Qu'ils se démerdent après tout, ils on t voulu leurs indépendance, qu ils assument ! Et pi ça évitera à nos droitsdelhommistes de quat'sous de dire des conneries ou de manipuler a fortiori les faits.

      Supprimer
  3. U2 et Tootsies, c'est clairement un truc qui aurait dû être géré par les forces africaines de l'OUA.
    Nous avons déployé nos hommes 2 mois après le début des hostilités. Quand ils sont arrivés, 90% des massacres avaient été réalisés. Si les blackos avaient fait le job...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Koltchack: 90% dejaà réalisées, tu laisses la possibilité à un gauchiard de dire que nous avons donc, la France , 80 000 cadavres sur les bras! Bien sur que c'est un échec des blackos, mais qui osera le dire publiquement ? Qui dans la classe politique. J en ai connu un qui a essayé , à demi mots, à Dakar de le sous-entendre,..; on sait comment son discours a été perçu et commenté par les gauchistes et autres droitsdelhommistes...

      Supprimer
    2. Ben quoi, c'est pourtant vrai que l'africain n'est pas entré dans l'histoire. Globalement, avant l'arrivée des blancs, leurs plus belles réalisations étaient des cases communes en bouse séchée pouvant abriter 200 gusses. Ils avaient également développé une sorte de perfection en ce qui concerne les haines tribales et un art consommé du massacre artisanal à la sagaie, au casse-tête, et à la machette. Quant aux supposés grands empires, qu'on puisse les évoquer sans le moindre rictus au bord des lèvres donne une bonne idée du niveau général des connards qui affectent de les considérer comme de grandes puissances.

      Sur leur entrée dans l'histoire proprement dite, il suffit de considérer ce qu'ils ont fait de leur indépendance acquise il y a maintenant un peu plus de 50 ans. Le recul de la mortalité est due aux campagnes de démoustication pour lutter contre la malaria, aux campagnes de vaccinations conduites pas ces sales faces de craie décidément trop wacistes, etc. Une guerre est déclarée ? On appelle les blancs. Une catastrophe ravage une région ? On appelle les blancs. Les finances sont abyssales, les blancs effacent les dettes et on repart à zéro au lieu de rester à zéro. En fait, si l'Afrique est malade, elle l'est effectivement du blanc qui accourt au moindre petit bobo, maintenant les peuples dans un assistanat qui les maintient dans une sorte d'infantilisation. Si on veut qu'ils grandissent, il faut absolument les laisser se débrouiller par eux-mêmes.

      Supprimer
    3. @Koltchack: alors là, nous sommes parfaitement d accord. Qu ils se prennt en charge, qu ils s assument, enfin et après peut etre pourrons nous les considérer autrement que comme des peuples corrompus et incapables.

      Supprimer
  4. C'est vrai qu'il y en a marre de cette France, coupable en tout temps et tout lieu des pires abominations. Et le pire c'est que ce sont ceux qui devraient porter une certaine grandeur du pays, qui n'ont de cesse de le rabaisser, de l'humilier, de le culpabiliser, et, à travers lui, tous les Français...et c'est pas avec des "taubira" et des socialistes que ça risque de s'arranger...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @nana: le besoin de culpabiliser et de s'auto flageller, généralement à l initiative de mec comme Plenel et autres SOS Racisme, ça va 5 minutes!

      Supprimer
  5. Serge July a réponse à tout (RTL) : "Hé non, les massacres des Khmers rouges (ou des Ukrainiens - la Grande Famine, pas les échauffourées de Maiden), ce ne sont pas des génocides puisque l'ONU ne reconnaît pas les massacres ... de classes !"

    Amike

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Amike: ah c'est un bon celui-ci ! qu il est drôle ou pathétique. Quelqu un lui a dit que le mur de Berlin etait tombé ,

      Supprimer
  6. hihi j'ai appris un nouveau mot...gauchiarde...j'aime beaucoup...mais tu tu fais pas ta pleureuse tu dis ce que tout les autres devraient dire...moi aussi je m'en fiche, pas des morts, mais du reste oui, surtout de la Pleynel!!!

    RépondreSupprimer
  7. Paul Kagamé est dans son trip de despote éclairé, annoncé sans ambages en 2004 à tous et en particulier à la France qui a pris la gifle diplomatique en pleine tribune officielle, jadis.

    Que fait la diplomatie française depuis 10 ans dans un pays où le gouvernement ne veut pas de nos sales pattes est un mystère ! Mais dans ce genre de piège à cons, avouons que nous sommes doués.

    RépondreSupprimer
  8. Eh bien, pour une fois, je ne suis pas d'accord avec vous. Parce que si, comme vous le dites, "l'armée française y était depuis quelque temps déjà", ce n'était pas pour "faire tampon". Elle était aux côtés des FAR, càd de l'armée pro-hutue du président Habyarimana, dont le coup d'Etat avait déjà été l'occasion d'un massacre de Tutsi. La mission de l'opération Turquoise a d'abord été de stopper l'offensive du FPR, puis, quand ceux-ci l'ont emporté et mis fin au génocide, de permettre aux génocidaires de fuir en RDC. Jusqu'au bout Mitterrand a défendu l'indéfendable avec la machiavélisme qui le caractérisait. Ce sont ces hommes au pouvoir à l'époque qui salissent l'honneur de la France, et non ceux qui demandent la vérité. D'ailleurs il suffit de lever le "secret défense" sur les documents officiels français liés au génocide...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Christine: mais on sait tout cela, enfin qui se donne la peine de se renseigner, le pb n est pas là mais plutôt dans les manipulations que l on fait de ce genre d événement. Kagame veut faire le cador en accusant a nouveau la France ( alors qu avec Sarkozy, il avait trouvé terrain d entente, les tensions s étaient apaisées) et en profite pour asseoir un peu plus son pouvoir localement. Il utilise l Histoire . Et nous on en fait tout un pataquès en annulant la visite de Taubira. Ils veulent pas de la France a ces commémorations et bien tant pis. Point barre.

      Supprimer

  9. http://www.franceculture.fr/2014-04-07-nouvelles-revelations-sur-l-operation-humanitaire-francaise-au-rwanda-en-1994

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Christine: peut etre vas tu trouvé cela ridicule mais je fais une allergie d'une part a France Culture et d autre part aux témoignages qui sortent opportunément 20 ans après

      Supprimer
  10. Je suis d'accord avec Christine (voir ci-dessus).
    La France et les Etats-Unis portent une lourde part de responsabilité dans ce génocide.
    Je vous conseille de lire l'article de Bernard Lugan à ce sujet. Lugan est un des meilleurs historiens actuels, spécialiste de l'Afrique, dont les travaux sont universellement reconnus, même par ceux qui ne partagent pas son point de vue politique.
    Cliquez ici : Rwanda : un génocide en questions

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En quoi êtes vous d'accord ? L'article de Lugan contredit le résumé rapporté par Christine !

      Amike

      Supprimer
    2. Je suis d'accord avec Christine pour dire que la France a eu une influence dans le génocide Rwandais.

      Par ailleurs Christine a raison de souligner que Mitterrand a tout fait pour défendre le régime pro-Hutu et renvoyer le FPR dans ses lignes.

      C'est pourquoi Paul Kagamé à des raisons de repocher au gouvernement français actuel (socialiste) d'avoir oeuvré contre les intérêts Tutsi.

      Mais effectivement ensuite, sous l'influence de Juppé alors premier ministre de la cohabitation, et aussi celle des USA, la France a alors passivement soutenu le mouvement du FPR Tutsi.

      Il n'en reste pas moins qu'une fois de plus l'ingérence de la France dans les affaires africaines n'a fait qu'envenimer la situation et favoriser ce génocide comme l'explique Bernard LUGAN.

      Supprimer
  11. Le chômage, je ne suis pas sûr, ça demande réflexion.
    En revanche, l'invasion que nous subissons et le changement de population qui en résulte, là je répondrais oui,
    sans hésitation, c'est assimilable à une forme de génocide, le génocide mou!
    Amitiés.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Nouratin: le génocide mou, voila un concept parfaitement politiquement incorrect séduisant qui mériterait un de ces jours un billet

      Supprimer
  12. Bonsoir Corto,

    Pour avoir trainé mes guêtres en Afrique, je fais bien plus confiance aux dires de Bernard Lugan qu'aux plumitifs de France Culture sur ce sujet. Problème, Bernard Lugan est classé nauséabond par les journaleux français. Manque de pot pour ces derniers, c'est lui qui est expert auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda, le TPIR, (et les procédures d'accréditation ne sont pas légères), pas les journaleux français. La soupe de ces derniers est de très mauvaise qualité (comme d'habitude).
    Abonné à la lettre d'information de Bernard Lugan "L'Afrique réelle", je cite là un extrait d'une mise au point (reprise plus ou moins sur son blog) destinés aux abonnés concernant cette affaire et reçu sur mon adresse mail perso.: "...Pour le régime de Kigali, ces avancées du dossier sont terriblement destructrices et c’est pourquoi ses affidés ont reçu l’ordre d’allumer des contre-feux. La presse française est donc actuellement et une nouvelle fois à la manœuvre, n’hésitant pas à travestir les faits tout en continuant à réciter une histoire aujourd’hui obsolète. La thèse fondant la « légitimité » du régime du général Kagamé, à savoir celle du génocide « programmé » et « planifié » par les « extrémistes » hutu, a en effet volé en éclats devant le TPIR. Dans tous ses jugements concernant les « principaux responsables du génocide », tant en première instance qu’en appel, ce tribunal international a en effet clairement établi qu’il n’y avait pas eu « entente » pour le commettre[7]. Conclusion : si ce génocide n’était pas « programmé », c’est donc qu’il fut « spontané ». Et s’il fut « spontané », c’est qu’un évènement d’une exceptionnelle gravité poussa certains à le commettre. Nous en revenons ainsi à l’assassinat du président Habyarimana...Les éléments contenus dans cette analyse seront naturellement occultés par la presse française à l’occasion du vingtième anniversaire du début du génocide du Rwanda. Les journalistes paresseux continueront à réciter une histoire obsolète ; quant aux journalistes militants ils recopieront ou liront les fiches qui leur ont été remises par les agents de Kigali.
    [7] A l’exception du jugement de Jean Kambanda, ancien Premier ministre condamné en 1998, après qu’il eut plaidé coupable contre la promesse d’une peine réduite, procédure qui de facto lui avait fait accepter l’acte d’accusation du procureur. Depuis, il est fermement revenu sur cette reconnaissance."

    Bernard Lugan décrit la situation telle que le TPIR l'a établi pas telle que les rédactions françaises désirent qu'elle soit. On souhaiterait de l'information, on a droit qu'à de la communication. Dommage.

    Bonne soirée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai bien peur que nous ayons une fois de plus une histoire écrite par les vainqueurs.

      Le Rwanda connaissait avant l'arrivée des colonisateurs une société tripartie. Les Tutsis, éleveurs-guerriers, l'aristocratie du lieu, 15 % de la population, qui règnent sur 85 % de Hutus, agriculteurs de leur état et 0,5 % de pygmées, qui ont la bonne idée de ne pas faire partie de cette société en restant au milieu des arbres, là où on ne les emmerdera pas avec des règles sociétales qui ne les concernent pas. Les Tutsis sont intelligents. Faut le croire, puisqu'ils persuadent les missionnaires et l'Administration coloniale qu'ils sont les seuls aptes à occuper les hauts postes et faire les intermédiaires avec ces bouseux de Hutus. Le plan se déroule selon leurs désirs jusqu'au départ des colons. Patatras. L'ONU met son nez dans le système sociétal du Rwanda et commence à grogner : comment se fait-il que 15 % de la population règne sur 85 % de la population, les Twas restant prudemment dans leurs arbres sentant le bordel arriver.
      Il faut des élections démocratiques. C'est au tour des Tutsis de grogner. Les jeux sont faits. 85 % contre 15 %, c'est mort d'avance. Les Tutsis mettent aussitôt en place un parti fantôche, censé défendre les intérêts des Rwandais contre l'ONU et son mandaté, la France. Les Hutus fondent eux-mêmes un parti soutenu par l'ONU, donc la France que les Tutsis identifient aussitôt comme ennemis du Rwanda à la solde des anciens colonisateurs. Les élections sont sans surprise. Les Tutsis, les guerriers-éleveurs, ne se contenteront pas d'une seconde place. La plupart s'exilera pour l'Ouganda, comme arrière-poste de la Résistance aux vendus Hutus et Tutsis (ceux qui sont restés). On notera que très vite les postes des dirigeants de l'Armée ougandaise sont occupés par des...Tutsis. Puisqu'on vous dit qu'ils sont intelligents, ces Tutsis.

      La Présidence Habyarimana ne fut certainement pas exempte d'exaction envers les Tutsis loin s'en faut, mais le Rwanda était du point de vue économique et social le bon élève de l'ONU. La société Rwanda était devenue trop consensuelle. En 1994, le président Habyarimana demanda à plusieurs reprises l'aide de l'ONU et de la France pour maîtriser les incursions ougandaises qui se livraient à des exactions sur la population hutu. Personne ne bouge. Quand les choses empirèrent, la France envoya des hommes...pour évacuer ses ressortissants. Les temps étaient mûrs pour passer à l'action.

      Kagamé est tutsi, donc intelligent. Il veut le pouvoir mais il fait partie de la minorité du Rwanda. Minorité, le mot est lâché. Pour tous les gauchos de l'ONU, qui dit minorité, dit oppression. Il joue là-dessus auprès de l'ONU en diffamant le pouvoir en place. Les exactions commises sur les Tutsis, il n'y est pas étranger. Il faut faire monter la mayonnaise onusienne. On lance l'idée de génocide planifié qui agite les rangs du Machin. Mais rien ne vient en vérité. La peur est cependant en place.

      Au jour d'aujourd'hui, le TPI s'interroge sur le rôle joué par Kagamé dans l'assassinat du président Habyarimana au vu de certains témoignages de militaires français. C'est tellement énorme qu'on n'y croit pas. Un Tutsi organisant le génocide de son propre peuple par l'intermédiaire des Hutus, quitte à donner un coup de main quand les choses ne sont pas assez sanglantes, puis se donnant le rôle du sauveur du Rwanda auprès de l'ONU. C'est tellement machiavélique ! Kagamé, est tutsi. Il ne revendique pas le pouvoir immédiatement, mais en 2000, le président tutsi en place démissionne brusquement et laisse la place à Kagamé qui garde le pouvoir depuis 2000.

      Supprimer
  13. Récemment, Amnesty International lui est tombé sur le poil pour son non-respect des droits de l'Homme, actes de tortures et d'exécution sommaires d'opposants depuis plusieurs années. Le pays sombre dans le marasme et se fait tacler par l'ONU et les généreux donateurs. Pire, le juge Bruguière a eu l'audace de porter certaines accusations concernant son action durant le génocide et veut le traîner devant le TPI, mais l'ONU traîne des pieds et la France aussi. C'est dur d'avouer qu'on s'est fait rouler dans la farine par un Noir.

    Kagamé sent le vent tourner. Bientôt, tous ces jean-foutre vont l'accuser de génocide au train où ça va. Il est temps de passer au plan B. Détourner l'attention internationale, non pas sur lui, mais sur ceux qui lui ont prêté main forte durant le génocide, la France, notamment et s'en faire une alliée malgré elle.

    Le message est clair. N'oubliez pas que Kagamé est tutsi...donc intelligent et a des appuis à l'ONU. Si lui Kagamé est coupable, la France et l'ONU qui l'ont soutenu de manière plus ou moins active, sont complices et ceux au pouvoir en 1995 aussi. Si Kagamé est traîné devant le TPI, il se fait fort d'y traîner avec tous les crétins qui l'ont aidé, les débiles qui ont obéi aux ordres et ceux qui les ont donnés ou qui n'ont pas donné les ordres qu'il fallait pour éviter à 800 000 tutsis et probablement hutus dans le tas de se faire massacrer. Va falloir bien réfléchir avant d'ouvrir la bouche, parce que cela va saigner.

    Le TPI n'aura jamais son procès et Bruguière n'aura jamais accès à certains dossiers de l'Armée de l'époque de François Mitterrand.

    En attendant, Kagamé inaugure les chrysanthèmes et touche depuis 1995 les subsides onusiennes, tout auréolé d'une légende qu'il s'est forgée avec l'aide des neuneus à Bruxelles et ailleurs. Le Pouvoir vaut bien vaut bien 800 000 cadavres.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. kobus van cleef8 avr. 2014, 21:10:00

      800 000 cadavres en 100 jours ( pourquoive 100 jours ? c'est comm' ça, là là là ,ainsi chantait un groupe reuck ou pop dans les 85...) ça fait 8000/jour
      Enfoncé, le système industriel Hallemand....
      Enfoncée, la guerre de 14 et ses 10 000 morts/semaine des premiers mois !
      Et tout ça, à la main !
      Machette, serpette, bâton, cailloux ( granit ? calcaire ? grès ? basalte ? quel est le substrat géologique de la région ?).....
      Autant dire qu'on aurait du mal à recueillir les preuves matérielles de l'accusation..... si celle-ci était menée dans les règles.
      Heureusement, elle ne l'est pas

      Supprimer

La modération des commentaires étant activée, leur parution peut prendre quelques temps.

TOUT COMMENTAIRE ANONYME SERA SUPPRIME

France, 2019.