Monsieur Augier, les familles de France ne vous disent pas merci

Depuis l'élection de François Hollande, une majorité de Français reconnaît qu'il n'a été élu que grâce à une campagne mensongère et à un rejet de Sarkozy touchant à l'irrationnel, largement entretenu dans les media.

Mais un mystère demeurait.

Comment expliquer que dans cette France, noyée dans sa crise économique et dans sa dette, qui chaque jour voit mille chômeurs de plus s'ajouter à la cohorte des sans-emploi, qui voit ses entrepreneurs et ses jeunes diplômés quitter le pays par centaines, comment expliquer donc, qu'il devient si urgent de mettre en place l' « Engagement 31 » de la campagne de Hollande, à laquelle à peu près personne n'avait prêté attention jusque là ?

Comment François Hollande qui ne s'est jamais marié, peut-il imposer aux Français le « mariage pour tous » ?

Comment, alors que des centaines de milliers de manifestants des familles dans toute la France, ne sont vus que comme « une poignée d'individus » par le gouvernement, Hollande, toutes affaires cessantes, sur un simple coup de fil, reçoit le président de LGBT venu lui reprocher la « clause de conscience » qu'il vient d'accorder aux maires qui ne voudraient pas célébrer ce « mariage pour tous », et qu'il leur retirera, d'ailleurs, séance tenante ?

Mais aujourd'hui, grâce aux rebondissements de « l'affaire Cahuzac » le mystère s'éclaire.

Le pot aux roses nous est révélé par un article de Slate.fr, intitulé : « Les journalistes gays en première ligne sur le mariage pour tous ».

On y apprend que « de nombreux journalistes homosexuels se sont emparés dans leurs rédactions du traitement du projet de loi », ce qui ne saurait guère nous étonner.

En revanche apprendre que Jean-Jacques Augier, camarade de promotion de Hollande à l'ENA, est non seulement un homosexuel militant du mariage-gay, mais également propriétaire du magazine « Têtu » organe mensuel de la communauté LGBT, et de plus, son trésorier de campagne, lève tous nos doutes.

C'est Jean-Jacques Augier qui, au cours de la campagne des présidentielles, et devant l'équipe réunie autour du président du Conseil général de Corrèze, a dû souffler à son ami qui ne saurait rien lui refuser :

« Engagement 31 : Je veux lutter sans concession contre toutes les discriminations et ouvrir de nouveaux droits. J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption des couples homosexuels. »

Par Marianne Arnaud,

  

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