On vit dans un monde extra-ordinaire, non ?
Tenez, Nathan était né Nancy. Cela ne lui convenait pas, depuis tout petit, il voulait changer de sexe. Parait-il que ses parents l'avaient rejeté parce qu'il était né fille. Traumatisé, dès l'enfance. Alors il a fait ce qu'il fallait et petit à petit, il est devenu homme. Sauf qu'à 44 ans, son nouveau sexe et son nouveau corps ne lui plaisaient plus; Nancy souffrait d'être devenu Nathan, à moins que cela ne soit Nathan qui regrettait de ne plus être Nancy... Alors Nathan, il s'est fait euthanasié. Sa détresse psychologique a, nous dit-on, légitimé son suicide par procuration. "Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables." a déclaré le toubib qui suivait Nathan-Nancy. Il est mort dans un hôpital de Belgique, entouré de ses amis, en toute sérénité.
Si je comprends bien, depuis tout petit, Nathan-Nancy était en détresse psychologique. Alors j'imagine qu'il a du consulter - le processus de changement de sexe rend obligatoire un suivi psychologique, même en Belgique - et qu'ont donc fait les psys en tout genre qu'il a du rencontrer? Qu'on le veuille ou non, ils ont du le conforter et l'accompagner, peu à peu dans son choix, dans sa démarche: devenir homme. Puisque c'est ce qui s'est passé. Pour quel résultat ? Des souffrances psychologiques encore plus insupportables... ayant entraîné la mort, mort provoquée pour que Nathan-Nancy soit délivré(e) de ses souffrances... psychologiques. Vous avez suivi ?
Cette histoire fait la Une de beaucoup de journaux. J'ai lu plusieurs articles sur l'histoire de Nancy-Nathan. Curieusement, tous évoquent, carrément ou à demi-mot, le fait que l'euthanasie était en l'espèce, la solution. Pas un pour évoquer franchement l'échec patent du suivi médico-psychologique de Nathan pendant toutes ces années.
Avec Nathan, la médecine s'est visiblement plantée. Cette même médecine a mis un terme, dans cette histoire, à son propre échec par un geste ...médical: l'euthanasie. Chapeau !
Folie passagère 1929.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
J'aime beaucoup ta conclusion
RépondreSupprimereuthanasier pour des gens souffrant de maladies incurables cela peut se discuter mais uniquement après un débat collégial car ce type de responsabilité ne peut être le fait d'un seul médecin
pour le reste c'est la société la médecine ou d'autres qui n'ont pas été à la hauteur si un homme ou une femme se suicide... En aucun cas la médecine ne doit être complice de ces actes...
la douleur psychologique relève toujours d'un manque d'écoute et non de moyens !
Dans ma carrière médicale j'ai souvent vu des gens qui n'étaient pas très bien mais qui si on les aidait avec de l'empathie et une grande oreille pouvaient s'en sortir..le médical n'est pas toujours bon sur ce plan avec sa technicité. Combien de patients m'ont dit lorsqu'ils allaient mal "je n'ose en parler à mon médecin" .. il est toujours pressé...le basique du basique médical n'est pas respecté
lors de ma formation et je pense c'est encore aujourd'hui le cas je n'ai jamais eu vraiment de formation en psychologie et en communication... il ne suffit pas d'avoir un coeur il faut savoir lire les gens pour les comprendre et les aider...et cela s'apprend
au lieu de s'intéresser à l'euthanasie nous ferions mieux d'appendre à mieux nous comprendre . il y a tellement de petites choses à faire et peu couteuses souvent..
pour avoir vécu 2 fins de vie parmi mes proches les médecins et leurs équipes font pourtant un très bon travail... Si l'on appliquait ces méthodes en amont .... la médecine gagnerait en noblesse ( et en coût) ..
bien sur ce n'est que mon humble avis
@Pilz: cette histoire est tout de même invraisemblable car il me semble que c'est la première fois que l on nous annonce une euthanasie non pour raisons médicales et maladie incurable mais pour souffrances et détresse psychologique ! Souffrance et détresse pour une bonne part consécutive forcément à l échec de l'accompagnement psychologique du " patient"
SupprimerEn clair, et en exagérant à peine, le coupable supprime tout a fait légalement la preuve patente de son échec ! ça m'la coupe !
Je trouve cela un peu inquiétant. Au-delà du cas présenté, il est évident qu'une porte vient d'être ouverte. N'y a-t-il pas dans l'exécution de cet acte une contradiction flagrante avec le serment d’Hippocrate?
SupprimerBonne soirée
Ce qu'il y a derrière la porte: http://lci.tf1.fr/monde/europe/74-des-belges-favorables-a-l-extension-de-l-euthanasie-aux-enfants-8281233.html
Supprimer@ PhilZ
SupprimerTiens ! Vous voilà "reviendu" ? Transmission de pensée ? ;-)
Bon courage...
@ Corto -1-
SupprimerOh ! ben non alors !... Enfin, ça dépend quoi... ;o))
Encore un bel article. Que j'approuve entièrement. Bravo et merci.
Au-delà du problème de l'euthanasie, et particulièrement dans ce cas précis, me viennent questions et remarques. En vrac :
* Peut-on espérer que les examens psychiatriques et autres procédures préalables à l’opération ont été convenablement effectués ? Pour ma part, je penserais plutôt NON. D'abord au vu de la fin tragique de l'histoire, mais aussi, et plus encore, en vous lisant. Car le malaise d'origine ayant vraisemblablement provoqué ce désir ne me paraît pas être "intime", mais plutôt lié au rejet par la famille. Si tel est bien le cas, cela prouve une fois de plus l'importance de l'analyse et le danger de "jouer" contre la nature. Et contre le sexe (ce qui est très différent de la sexualité). Et me fait encore plus peur pour la folie du Gender que nos obus obtus (ou l'inverse) veulent nous imposer.
* J'ai personnellement connu 2 personnes transsexuelles. Avec des résultats très différents. Les deux étaient des hommes, "devenus" femmes.
1. Homme très distingué, mais si efféminé tant physiquement (finesse des traits et des articulations, chevelure, poitrine, etc.) qu'en comportement, qu'on hésitait toujours entre homme et femme. Pas assez proche pour oser poser la question, j'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'un hermaphrodite. Toujours resté célibataire, il a été homme pendant toute sa vie active. Dès la retraite (à 50 ans pour cette profession), il lui a suffi de quelques injections d'hormones et d'un changement d'état-civil pour être une femme. Ce qui, au moins au début, l'a très visiblement épanoui(e). Au final, je ne sais pas, car nous nous sommes assez vite perdus de vue. A mon grand regret. Toutefois, je pense qu'il lui était nécessaire de changer d'environnement pour être vraiment considérée comme telle, tant les habitudes ont la vie dure. 20 ans après, je continue à y penser comme à un homme ; même s'il était devenu une très belle femme...
@ Corto -2/2-
Supprimer2. Homme style "costaud des Halles", divorcé, 4 enfants, mais se sentant femme à l'intérieur. Après le décès accidentel d'un de ses fils (très jeune), il a ressenti le besoin viscéral de sauter le pas. Par respect pour ses enfants, il leur en a longuement parlé et ils ont décidé ensemble. Il était très content de son opération et de sa nouvelle identité. Sauf que, personne parmi ses connaissances n'a jamais réussi à l'appeler par son prénom de femme. Moi y compris. Et ne parlons pas de ses enfants qui, malgré leur accord, n'ont jamais pu s'habituer à cette situation...
Probablement que personne n'a pensé qu'il pourrait être perturbant pour des trentenaires de ne plus appeler leur père Papa.
Il faut dire que, malgré l'opération (intime), il ressemblait toujours à un homme : stature et ossature, comportement plutôt viril, et voix de basse profonde. Dans ces conditions, encore plus difficile de s'imprégner d'un tel changement lorsqu'on est à l'extérieur.
Après le contentement du début, la situation était si oppressante pour tous qu'il s'est retrouvé très isolé (sauf 1 ou 2 amis très proches). Puis des problèmes de santé importants sont arrivés (consécutifs ou pas à l'opération, nul ne sait). En tout cas, cela fait des années qu'il végète, et maintenant agonise, seul sur un lit d’hôpital. Trop éloigné pour que moi-même ou ses rares amis (eux-mêmes âgés et handicapés) puissions aller le voir.
Comme quoi, dans ces situations extrêmement délicates et difficiles à analyser, on n'est jamais trop prudent. Et souvent pas assez...
Et voilà de quoi nous faire redouter encore plus le Gender qu'on veut enfoncer de force dans le crâne de nos pauvres enfants.
A Nathan-Nancy, je souhaite de trouver enfin le repos et la paix de l'âme. Après tout ce qu'il (elle) a subi depuis son enfance, il ou elle mérite bien de devenir un ange. Et l'histoire dit qu'ils n'ont pas de sexe...
Tout cela est bien triste et plonge dans des réflexions abyssales . Je pense pour ma part que le corps est bien plus que le corps et que les médecins qui veulent évacuer une loi supérieure telle que "tu ne tueras pas " s'arrogent un pouvoir qui les transforment en démiurges impuissants et pitoyables .Ne pas oublier qu'Elio di Rupo est un soutien de Hollande . Nous avons pu le voir lors de meetings de la campagne électorale . De même regardant la télé belge en plein débat franco-français sur le mariage dit pour tous, j'ai pu l'entendre se gausser de cette France soit disant Pays des LUmières et qui résistait tant à la marche vers ce Progrès dont la Belgique nous trace le chemin . J'aime bien les belges mais je suis aussi attachée à l'indépendance de notre pays qui n'a pas à se faire dicter les lois par ses voisins aussi éclairés soient ils....Trop de Lumière aveugle ... Espérons que Nancy-Nathan soit accueilli là-haut enfin pour lui-même et ce qu'il a de plus précieux dans son etre profond et véritable ...Marguerite.
RépondreSupprimer@marguerite: pour sur que cela doit nous amener a réfléchir à l heure où la clique à hollande et les lobbies s'apprêtent à légaliser totalement l'euthanasie en France.
SupprimerQuant à Di Rupo, il est ouvertement homosexuel et "militant de la cause " rien d étonnant non qu il ait soutenu hollande.
Tous ces "psys" sont de nuisibles charlatans, et leur "accompagnement " une escroquerie .
RépondreSupprimer@Michel Desgranges: nuisibles, je ne sais pas, je ne suis pas assez compétent pour l affirmer mais comme je le disais à une amie à midi, je me méfie comme de la peste de ces gens là avec toujours cette interrogation: toubibs ou manipulateurs ?
Supprimerla psychologie est loin d'être nuisible mais elle demande une approche à l'écoute du vécu .. le comportementalisme fait de très bonnes choses de même que bien des thérapies auxquelles on croit ou non et qui viennent en complément et dont les résultats sont parfois étonnants
Supprimeril y a de très mauvais psys mais aussi de très bons !!!
ne jugez pas trop sans savoir Michel !!!
Je suis certain que vous avez dans votre vie aidé quelqu'un .. pour cela il faut avoir de la psychologie et l'esprit ouvert..et s'intéresser aux autres
Pourquoi les médicaux ne seraient-ils pas capables de cela ? et en quoi les voir systématiquement comme des charlatans.
savez-vous que lorsque l'on communique bien l'on peut au lieu de manipuler (pensée négative) redonner confiance à quelqu'un qui de lui même ensuite fera son chemin ! la vraie psychologie est la et la vraie confiance en son prochain est de pouvoir lui faire comprendre cela !!
quelle victoire pour chacun !
Je me permets d'intervenir sous votre commentaire PhilZ car il me semble que vous cherchez un peu de lumière sans fermer aucune porte.
SupprimerPersonne ne sait rien sur les personnes que Nathan/Nancy a rencontrées, professionnels, médecins, psychologues, entourage, rencontres diverses, et sa vie ne doit certainement pas se résumer aux accroches chocs des journaux.
Le médical n'est pas le psychologique, et inversement. Toutes sortes de professionnels, dont des médecins, sont "psychologues" au sens d'intuitif, et savent répondre d'une manière empathique au transfert inévitable des patients. Mais ils ne sont pas psychologues, de même que les psychologues ne sont pas médecins, les savoirs et les pratiques différent. Les psychiatres sont au départ médecins se spécialisent ensuite (comportementalistes, psychanalystes) et la formation des psychologues est aussi très longue.
Pour revenir à ce que vous disiez dans votre commentaire précédent, sur l'écoute, c'est très juste, on n'écoute pas de la même manière, et on n'entend pas la même chose, quand on est dans l'empathie en général, ou quand on cherche à repérer dans le discours ce qui est en rapport avec la maladie, ou ce qui est en rapport avec l'inconscient, par exemple. Et le temps de "navigation" dans le discours n'est pas le même.
Et j'en arrive à ce à quoi votre commentaire sur l"oreille" m'a fait penser : si nous partons de ce fait que "toute parole est une demande", comment peut-on être sûr que la demande de Nathan/Nancy était qu'on le tue, lui, en personne ?
De qui et de quoi exactement Nathan a-t-il demandé l'euTHANasie ? de son nom de Nathan ? Du corps qui va avec ? Et s'il désirait "passer", est-ce que c'était vers une mort définitive ?
Et si le chant des adeptes de l'euthanasie avait fonctionné comme le champ de sirènes ?
Car c'est un chant que pour le coup nous entendons grandir et s'insinuer dans nos consciences, et là on n'est plus ni dans le discours médical ni dans le discours psychologique : on est dans une lamentable entreprise de persuasion.
Genevieve merci de votre commentaire
Supprimertoute parole est une demande .. en médecine oui ! je crois en cela profondement .... mais en dehors de l'écoute, toute réponse n'est pas forcement adaptée et c'est le cruel problème du médical. Il faut dire
percevoir ce qu'est l'autre n'est pas toujours facile tant souvent les gens se cachent
oui il faut garder de la lumière dans son coeur ...... soigner c'est cela .....
Je plains tous ceux qui ne voient que des charlatans quand on parle de psys !
j'espère qu'ils seront toujours forts !!!!
@ Geneviève et PhilZ
SupprimerMerci pour ces beaux commentaires.
Complémentaires, réfléchis et réconfortants.
@Geneviève et Philz: merci aussi pour ces commentaires. pas le temps hélas dy donner suite mais merci
Supprimerc'est une histoire assez " folle", dramatique, incompréhensible. j'ai lu aussi des articles pour essayer de comprendre comment on peut en arriver la. Echec total de la médecine.
RépondreSupprimerje pense idem que philZ...
@anne: et de tout ce que j ai lu sur cette histoire , pas un pour se remettre en cause ou poser ne serait-ce qu un instant la question de savoir s'il n y avait pas eu échec de la médecine. Il y en a même pour dire que cette fin est un progrès !!
SupprimerPour ma part je trouve souvent les psy aussi détraqués que leurs patients...l'échec est ici patent...
RépondreSupprimerSur cette histoire particulière, je dirais que cet homme, visiblement très perturbé, a fait porter à d'autres son désir d'en finir...je pensais pas que l'euthanasie pouvait s'adresser à de tels cas. Si c'est une dérive, ça nous promet un beau futur. En effet, pourquoi ne pas traiter tout mal-être de cette façon, trop gros, trop maigre, trop con, trop seul... tout peut être une indication à renoncer...mais pourquoi diable ne pas le faire par ses propres moyens quand on a l'autonomie physique ?
@nana: sais tu que la France est le premier pays au monde a avoir, par décret, en 2010, décider que la transexualité n'était plus une maladie mentale. Le transexualisme a été sorti de la liste des affections, c'est le terme, psychiatriques ! Dans le cas qui nous occupe et qui s'est produit en Belgique, on s'aperçoit que c'est la psychiatrie qui a pris possession du "dossier " depuis le début avec le succès que l on voit !
RépondreSupprimerEt comme tu dis, je vois là une dérive évidente.
@ Corto
SupprimerCe n'est pas une maladie mentale. Juste (si je puis dire) une erreur de la nature qui n'a pas su s'exprimer clairement. D'où le malaise intime et profond.
Mais analyses psychologiques et psychiatriques me semblent indispensables et primordiales. Car ce n'est pas anodin de changer de sexe, donc de vie. Et, le plus souvent d'environnement. Car le passé ne peut s'oublier. Ni par la personne concernée, ni par l'entourage. Et ce passé compromet souvent la réussite psychologique de la transformation.
Transformation qui, pour avoir une chance de réussite, impose généralement AUSSI un déracinement.
Et, malgré un désir sincère et véritable (dans le sens" pas provoqué par des évènement extérieurs", tel qu'un rejet par la famille, par exemple), fort voire viscéral, rares sont les personnes capables de supporter un tel "tsunami" dans leur vie.
Cela PEUT marcher. Mais cela réussit rarement parfaitement bien. Il faut donc être d'une extrême prudence.
Il me semble que les deux cas que j'ai personnellement connus (voir plus haut) sont très différents, mais tout aussi significatifs l'un que l'autre.
A la base, Nathan etait une fille, Nancy, qui au long de sa vie a fait diverses operations pour changer de sexe, le problème c'est qu'il y a eu des complications médicales: la poitrine à été litteralement mutilées et les differentes greffes ont été rejetées si pas infectées. La demande d'Euthanasie n'etait pas qu'une question de souffrance psychique, mais quand on a un corps detruit, pouvant ammener a un handicap sévère ou une diminution de la vie (surtout a l'heure actuelle ou obtenir une aide ou des soins, faut carrement faire diverses demandes voire pire), sans parler du jugements de la société (ecole/travail: demandez a un grand brulé si c'est facile ou non, le regard des gens blessent énormement). En clair, je doute que l'echec médical psychologique soit réellement le propos mais plutot l'echec des différentes chirurgies qui ont probablement provoqué pas mal de problème physique, sans parler que la personne avait subit diverses choses (viol/tabassage)....je pense que si cela n'avait pas été l'euthanasie, cela aurait été un suicide...etait ce mieux pour les bonnes consciences? je ne pense pas, un suicide est du a un manque de suivi psychologique, une euthanasie l'est par la faute souvent d'un problème médical grave ou une fin de vie desastreuse (cancer en phase terminale).
RépondreSupprimerL'euthanasie n'est pas en cause. Elle n'est ici qu'une forme de suicide.
RépondreSupprimerCe qui est en cause, ce sont les psy charlatans qui se sont emparés du problème et les médecins qui ont voulu le résoudre alors que -manifestement- il dépassait largement leurs compétences.
qu'auriez-vous fait ? car si les psys n'ont de compétence qui en a dans ce monde et qui sont alors les coupables ou qui pourra aider ? .. ne sommes nous pas nous aussi en partie responsable de mal être? quel être vivant dans sa vie de tous les jours pense à son prochain ? etc....nos sociétés affaiblissent les êtres et les fragilisent .. mais chacun d'entre nous fait-il ce qu'il faut pour l'améliorer
Supprimernous ne sommes pas égaux devant la maladie et face au stress et au mal être ..... la médecine et ses médecins est humaine donc imparfaite mais perfectible..
ce cas pose le problème de l'écoute mais l'écoute ne peut pas tout non plus ! la médecine a ses limites..
j'espère que vous vous avez les votres !
Curieuse histoire, tout de même...pourquoi les gens ne se contentent ils pas de ce qu'ils sont, c'est con ce que je dis?
RépondreSupprimerAmitiés.
@ Nouratin
SupprimerOui. Je crois.
Ce n'est pas pour vous contrarier, car j'apprécie généralement vos commentaires. Mais là, non.
Je m'explique :
Parfois, c'est très clair on est homme ou femme. Avec les avantages et inconvénients propres au sexe concerné. On le vit parfois bien, parfois mal. Généralement, "on fait avec", comme aurait dit le grand Fernand Raynaud (qui nous manque tant depuis 40 ans et 3 jours).
C'est très rare, mais il arrive que la nature se trompe. Ou ne finisse pas son travail.
Avez-vous déjà côtoyé des personnes n'étant véritablement ni homme, ni femme ? Connaissez-vous quelque chose de leur souffrance ?
Moi, oui.
Dans les deux cas que j'ai décrits plus haut, l'une des personnes était si malheureuse et mal dans sa peau (qui n'était pas vraiment la sienne...) qu'elle était au bord du suicide. Ce qui a peut-être (probablement ?) influencé la décision médicale.
Comment savoir ce qui se passe dans la tête des autres ? Comment évaluer l'intensité de leur souffrance ?
Sans rancune ?
L'euthanasie , une solution pour nos retraités qui ont reçu leur feuille d'impôt avec des augmentations qui laissent pantois , sauf pour Mosco .Ma mère n'arrive toujours pas à comprendre , j'ai beau lui dire que c'est de la Socialie à l'état brute mais no entiendo.
RépondreSupprimerNathan-Nancy , j'en ai entendu parler , c'est tout simplement lamentable aussi bien de la part des parents que des médecins qui devaient le suivre , j'imagine l'horreur dans sa tête à ce pauvre humain pour en arriver à cette solution, qu'il trouve la paix éternelle.
Cette histoire m'a vraiment choquée. Qui étaient les psys qui l'ont suivi? Combien de temps?
RépondreSupprimerCette personne disait que ses parents ne l'avaient pas accepté fille, ils avaient déjà 3 garçons, ont ils eu du mal à gérer "la" différence, voulaient ils de cet enfant? Enfin mille questions et une réponse, souffrance, opérations souffrance, euthanasie.
Théoriquement un bon psy aurait cherché à chercher l'identité réelle de la personne en restaurant d'abord l'estime qu'elle se porte. Qu'en est il?
Je pense que dans quelques temps on aura la version des frères, peut être des parents, je suis certaine, d'entendre alors une histoire douloureuse, et différente de celle qu'on nous sert là.
Nancy-Nathan sera à jamais un mystère, une femme homosexuelle n'acceptant pas son homosexualité, une femme hétéro ayant une image très dégradée des femmes, un homme dans un corps de femme mais trop marqué par son enfance??? Beaucoup de possibilités et les psys auraient dû l'aider. Ils ont probablement projeté chez cette personne leurs propres convictions/ problèmes/fantasmes. L’entraînant dans cette transformation qui n'était pas pour elle.
C'est un immense gâchis je serais la mère ou la soeur de Nancy-Nathan, je porterais plainte, non pour avoir des sous, mais pour entendre ce que disent les psys, comment la médecine arrive à détruire ainsi quequ'un qu'elle est sensée aider.
@ Lady Waterloo
SupprimerJ'approuve et partage votre analyse.
J'ajouterais simplement que, à trop vouloir promouvoir des dogmes modernœuds (comme dirait Corto), sans réfléchir, sans mesurer les conséquences, physiques, psychiques, sociales, etc. on provoque à coup sûr (et j'irai même jusqu'à délibérément) de tels drames.
Et quitte à me répéter, je suis de plus en plus angoissée par l'idiotie du même genre, que constitue l'introduction du dogme fou du Gender dans les écoles primaires. Subrepticement bien sûr, et tout en le niant.
Ces "dangereux" parents, du point de vue de la Hollandie, auraient-ils des hallucinations ? Comment osent-ils donc contrarier ainsi Flamby et ses LGBT-Bergé ?
Dans quelques temps, combien de cas similaires à celui-ci ? :"o(((
en lisant toutes vos explications claires et votre sens de l'humanité, je pensai aussi à cette idiotie du gender que l'on veux imposer à nos gamins en leur faisant croire qu'ils sont ni filles ni garçon, je me pose la question de savoir jusqu'où cette folie va pouvoir perturber certains enfants qui ne sauront plus se placer dans leurs corps et dans leurs vies
SupprimerOn peut entendre sans écouter mais on ne peut écouter sans entendre.
RépondreSupprimermerci pour les commentaires de Phil, genevieve, franzi
RépondreSupprimerune " suite" : et si les " responsables" de cette situation était la famille.. je crois comprendre que la mére a rejeté l'enfant dés la naissance parce que fille... la maniére dont la mére parle de sa fille, " un monstre"... outch ! angoissant.
je comprends mieux qu'elle ait voulu devenir homme.
http://www.sudinfo.be/824362/article/actualite/societe/2013-10-02/la-mere-de-nathan-euthanasie-apres-avoir-change-de-sexe-sa-mort-ne-me-fait-rien
Sa maman s'exprime ce mercredi dans Het Laatste Nieuws. « Quand j'ai vu Nancy pour la première fois, mon rêve a été brisé. Elle était si laide. J'avais mis un monstre au monde, un fantôme. Pour moi, ce chapitre est fermé. Sa mort ne me fait rien. Je ne ressens aucune douleur, aucun doute, aucun remords. Nous n'avons jamais été une famille, elle ne pouvait donc pas être brisée.
En qui plus que tout autre fait confiance l'enfant? qui peut tout autre peut le rendre fort .. ou... faible .....si ce n'est les parents?
SupprimerComment survivre avec des parents qui ne nous aiment pas ? Comment accepter alors cette faille terrible qui s'est ancré si tôt dans notre vie?
Comment affronter sa différence lorsque l'on est sensible ? et que l'on ne se sent pas comme les autres?
Qui trouver sur ce chemin pour poursuivre ? et comment trouver les mots pour dire sa dépression ?
Quels écueil à éviter.. Quels pièges ?
mille questions et mille doutes ?
pas toujours simple de trouver les réponses surtout lorsque rien ne semble fonctionner.......
Comme le lièvre de mars, je suis en retard, mon cher Corto !
RépondreSupprimerJe pense qu'un médecin devrait toujours avoir à l'esprit le rapport du bénéfice/risque, avant d'intervenir - surtout chirurgicalement - sur un malade, et ce d'autant plus si ce patient n'est pas vraiment un malade mais plutôt une personne n'acceptant pas son identité sexuelle.
Si la chirurgie peut beaucoup sur les dysfonctionnements des organes défectueux, elle ne peut pas grand chose sur les troubles psychiques d'une personne qui ne s'accepte pas telle qu'elle est.
La prudence aurait voulu que cette personne soit soutenue psychologiquement puisque son entourage familial lui était hostile, mais certainement pas qu'elle soit livrée aux mains d'un apprenti sorcier de la médecine.
Des histoires comme celle-ci, j'en ai déjà entendues et, si souvent elles se terminaient par un suicide, jamais encore elles n'avaient donné lieu à une euthanasie médicale.
Cette fois on pourra se dire que la médecine aura bouclé la boucle en annulant une faute par un crime, même si, en Belgique, ce crime est autorisé.
Car, à ce que je sache, ce n'est pas la première fois qu'un état autorise des actes criminels ?
Cette histoire m'a profondément attristé. Je retiens deux choix aux conséquences irréversibles, le second étant fatal : l'opération et l'euthanasie.
RépondreSupprimerConcernant l'opération, c'est effectivement un échec, Nathan-Nancy a manifestement souffert tout le restant de sa vie. La médecine lui a donné l'opportunité de transformer son corps pour être plus en adéquation avec son esprit mais cette même médecine a de facto fait un mauvais diagnostic.
Cela soulève tout un tas de questions, est-il opportun, est-ce le rôle de la médecine, de changer l'apparence du corps ? Est-elle a même de savoir si cela n'apporte pas plus de problèmes que de solutions ?
A propos de l'euthanasie, je relève tout comme toi Corto et non sans effroi, qu'on peut donner la mort pour cause de détresse psychologique.
Nathan-Nancy a pour moi été exécuté deux fois, dans une société qui se dit "civilisée". Comme un cheval. Horrible.
Je lui souhaite de retrouver paix là où il se trouve.