mardi 12 novembre 2013

Libération ne vaut plus un clou. Comme Léonarda.


Je lisais je ne sais plus où que le journal Libération n'était pas au mieux de sa forme: chute des ventes, chute du nombre d'abonnés et baisse des recettes publicitaires. Les 3 éléments constitutifs du virus mortel pour la presse papier.

Je ne vais pas pleurer sur le sort de Libération. Quand on est mauvais, on est mauvais. Et il nous le prouve encore aujourd'hui en publiant dans la rubrique Portrait une interview de celle qu'il qualifie de "star" en France. Star ? Audrey Hepburn était une star, Grace Kelly, Greta Garbo et quelques autres étaient des stars; des étoiles qui longtemps après leur mort continuent de briller au firmament des cinéphiles et des amateurs de belles choses. Mais Léonarda, franchement, une star ? Même pas une starlette, tout juste un bout de chiffon que le Landernau agita à quelques fins politiciennes, c'est tout.

Une vraie star, on ne la paye pas pour qu'elle parle; elle parle quand elle le souhaite, elle convoque. Léonarda, si, un peu comme Nabila ou en son temps Loana, on la paye pour qu'elle cause. Libération, qui selon son rédacteur ne paye jamais, a donc payé cinquante euros pour entendre le tromblon kosovar. Oui, Léonarda, pleine page, c'est 50 euros ! Il s'en fallut même de peu que le tarif fut de 200 euros; c'est à ce prix que Papa Léonarda estimait la valeur de la parole de sa fille chérie dont il aime bien, de temps en temps, caresser les tétons encore frais. Il fallut tous les talents d'un négociateur chevronné pour ramener l'interview à un tarif plus en adéquation avec la parole à recevoir. Cinquante euros ! Le prix d'une turlutte à Boulogne , parait-il.

Le billet de Libération démarre par la mise en scène, un long travelling sur le cadre dans lequel Léonarda parlera. Une star, une vraie, parle sous les ors d'un palace, au bord d'une piscine, à Capri ou à Monte Carlo, sans doute à Cannes, aussi. Léonarda, c'est différent, c'est émouvant, c'est du Libération: " Depuis son expulsion à Mitrovica, au Kosovo, Léonarda Dibrani, 15 ans, a l’impression de n’être plus «rien», prise au piège d’un pays qui n’est pas le sien. Vêtue de noir, tour à tour boudeuse puis enjouée, elle s’est assise dans un fauteuil sans style. Dehors, dans le jardin boueux du petit pavillon, l’automne kosovar a pris ses marques..."

L'automne kosovar a pris ses marques; sans doute aura-t-il revêtu d'un ciel sombre et menaçant la tête de cette pauvre Léonarda... On en pleurerait presque. Salaud d'automne kosovar!

Salaud de Libération plutôt qui, tel un proxénète également kosovar attendant son retour sur investissement, a réservé cette interview à ses seuls abonnés internet ou à ceux qui iront se saloper les mains en achetant la version papier. Alors comme je n'ai pas un kopeck à gaspiller pour Libération ni pour Léonarda, je ne saurai pas ce qu'elle avait à nous dire.

Et à vrai dire, je m'en fous, les histoires de putes et de proxo, très peu pour moi.

Folie passagère 1992.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

22 commentaires:

  1. Se salir les mains à ce torchon n'a jamais été aussi parlant que pour y lire un papier sur Leonarda. Ceci dit, il convient de noter qu'elle et sa fratrie ont perdu leurs airs bravaches. Ils en seraient presque attendrissants, tous, là.

    Ceci-dit bis, puisse cette maudite feuille de chou finir son intox le plus vite possible et laisser à ses employés à une plus saine activité. L'élevage de poules ou la lutte contre la piéride, par exemple ;-)

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    1. @al west: Libé n'est plus ce qu il était....il y a 25 ans, que veux-tu, le grand capital l'a perverti. Attendrissants les Dibrani, mouais , faut vraiment avoir l'âme d'une mauviette:)
      Et dire que tu payes, ils payent, nous payons plus de 9 millions d'euros pour soutenir ce canard! ça fait mal, non ?

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  2. Pas étonnant que leur audience soit en berne...s'il n'ont que ça à proposer comme sujet d'article, c'est qu'ils sont tombés vraiment très bas...je ne connaitrai pas non plus ce que cette demoiselle a à dire mais, au vu de ce qu'elle a déjà dit devant tant de micros complaisants, je crois bien que j'y survivrai.
    A ce rythme, et sans nouvelles subventions publiques, on sera bientôt libéré de "libération" :)

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    1. @nana: Comme dit a Al ci dessus: plus de 9 millions d euros de subventions par an !

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    1. Alors Casimir, on est descendu de son village dans les nuages pour nous rendre une petite visite?
      Feriez mieux de profiter du petit ruisseau à côté de chez vous pour fabriquer un moulin à eau et préparer de bonnes tranches tranches de jambon.
      Z'êtes cuits les socialos, cherchez pas.

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    2. @Pierre merci de ne pas répondre a cet abruti congénital

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    3. Mais je l'aime bien, moi, ton troll raciste.

      Je taquine -)

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  4. N'oublions pas que l'ultra-anticapitaliste et dénonciateur des salauds de riches Libé est aussi financé par son propriétaire, un M. de Rothschild...

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  5. Bah ! chez moi, vu ce qui tombe, je peux dire aussi: " Dehors, dans le jardin boueux de mon pavillon, l’automne français a pris ses marques..." Salaud d'automne français, encore un coup du gouvernement: non seulement il pleut des taxes mais il pleut tout court...

    Sinon, 50€, c'est très mal négocié, vu ce que les journalistes ont dû casquer pour l'interviewer in situ (avion, hôtel, etc.).


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    1. @Claribelle: idem pour moi, il pleut, c'est l automne français, un peu à l image d un pays qui part en vrille ( pour rester poli )

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  6. Selon francetvinfo, début novembre une équipe de journaliste de l'Agence France Presse était venue rendre visite à la famille et s'était vue réclamé 200€. Le père avait précisé qu'il s'efforçait de réunir l'argent nécessaire pour retourner illégalement en France. Ils ont refusé mais voilà que quelques jours après Libération acceptera de payer, sans doute pour aider au retour...

    Les projecteurs dirigés par les médias sur cette famille entretiennent la posture d'une famille expulsée, malmenée au lieu de la laisser digérer le choc et de commencer à se reconstruire au Kosovo. Par l'école et le travail, cette famille mettra fin à son vain périple qui a commencé en 2009 sous les ponts d'Orléans pour finir par être expulsé d'un pays qui ne leur accordera pas le droit de rester.

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    1. @Judex: Et encore heureux que ce pays ne leur a pas accordé le droit de rester. Et pi quoi encore ?

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  7. Dépenser de l'énergie pour une morveuse et un canard puant , très peu pour moi surtout que le début de l'automne me rend morose . Ce qui risquerait de m'énerver un tant soit peu c'est cette subvention pour ce journal boueux et nauséabonde .

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  8. Remercions que ciel que la pauvre fille soit moche comme un pou velu. Si elle était reine de beauté, les medias nous auraient bassinés avec sa trombine.

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    1. @Pangloss: tu remarqueras que Libération a choisi une photo ou cette Léonarda est plutot a son avantage. On sent la pause soignée

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  9. Libé fait de la retape tous les W.E au bord du canal, devant le bassin de la Villette , ses employés travaillent donc le dimanche pour essayer de trouver des abonnés, ils interpellent les passant , tels des putes pour faire du chiffre

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    1. @Boutfil: Quand je pense que lorsque j avais 16/17 ans, j achetais tous les matins Libé ! et voir ce que c est devenu aujourd'hui, jusqu a aller faire de la retape le long des canaux parisiens ...

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  10. Non pas elle ! ;-)
    Finalement ne faut il pas voir une certaine morale dans cette histoire ? le pére a menti dés le début, le mensonge a grossi.. et voila toute cette famille dans un pays qu'elle ne connait pas du tout, sauf le pére..
    Quant à Libération... qu'ils le ferment.. point final

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    1. @Anne: Si elle, Libé a voulu remettre cent balles ( 50 euros) dans le nourrain, je doute que cela ait dopé ses ventes !

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