samedi 9 novembre 2013

L'avortement n'a rien d'une banalité, n'en déplaise à Belkacem...

Préalable à ce billet: Ne cherchez pas dans ce billet une quelconque intention de remettre en cause le droit à l'avortement, il n'y en a aucune.

(14 ème semaine...)
Après avoir déconstruit ou tout au moins enclenché le mouvement de destruction de la famille traditionnelle française avec le mariage zinzin, et cela sous couvert d'un progressisme aussi forcené qu'irresponsable, nos dirigeants, sous la houlette de Najat Vallaud Belkacem, s'apprêtent à passer à une autre étape: la banalisation de l'avortement. A la demande de cette dernière, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, créé par Pépère en janvier 2013, a remis hier l'un de ses premiers rapports: 34 propositions pour faire de l'avortement un droit ordinaire (sic). Un droit... ordinaire; comme si le fait d'avorter pouvait être quelque chose d'ordinaire.

Alors on peut penser ce que l'on veut de l'avortement, être contre ou pour, ce qui est sûr et certain, point sur lequel au moins tout le monde s'accordait, un avortement c'est abréger une vie qui commence, cela n'a donc rien d'ordinaire, rien de banal;  c'est à mon sens tout le contraire. Imaginer qu'une femme responsable puisse sortir totalement indemne psychologiquement de cette intervention (médicamenteuse ou chirurgicale) me paraît extravagant. C'est pourtant ce que propose le HCefh: faire du droit à l'avortement un droit ordinaire, exactement comme le droit de voter ou de payer ses impôts.

Parmi toutes les propositions, 4 sont spécifiquement dédiées à cette banalisation car après tout, le Haut Conseil, en préambule de son rapport, indique que l'avortement n'est: "qu' un événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive d’une femme", autant "faciliter" cet événement, n'est-ce pas...

La première est de modifier le texte de la loi Veil. Dans celui-ci, et c'est bien ce qui à l'époque rendit possible l'adoption de la dite loi, apparaissait la notion de détresse. "La femme enceinte que son état de grossesse place en situation de détresse peut demander à son médecin l'interruption. " Le nouveau texte serait: "La femme qui ne souhaite pas poursuivre sa grossesse peut demander à un médecin de l'interrompre." De la détresse, on passe au souhait..." L'IVG n'est plus un problème", pas besoin d'être une femme pour savoir que l'avortement, l'acte en lui-même, reste et restera un problème à assumer au moins psychologiquement.

La deuxième mesure serait la suppression du délai obligatoire de 7 jours de réflexion entre les deux visites pré-avortement. Le médecin dérogeant à cette obligation est, pour l'instant et jusqu'à modification, passible de poursuites judiciaires. Ce délai était censé permettre à la femme voulant avorter de prendre sa décision en toute connaissance de cause. Sa suppression ne justifierait plus de deuxième visite puisque à l'issu de la première, la femme souhaitant avorter pourrait valider son choix; plus besoin de réfléchir...

La troisième mesure viserait à faire disparaître toutes mentions se rapportant à l'IVG sur les actes de remboursements de l'assurance maladie par souci de confidentialité. A terme, l'objectif est de faire disparaître du dossier médical de la patiente toutes traces d'avortement.

Quatrième proposition et non la moindre, je vous le donne en mille... la suppression de la clause de conscience du médecin pourtant inscrite (autre condition au vote de la loi Veil) dans le code de santé publique: "Un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une IVG". Comment mieux banaliser quelque chose si celle-ci ne peut plus être l'objet d'un éventuel cas de conscience...

L'objectif de nos progressistes est donc clair: La banalisation de l'avortement et à terme en faire un moyen de contraception comme un autre, remboursable à 100% à partir de janvier 2013, y compris pour les bénéficiaires de l'AME.

Reste à savoir si mettre un terme à une future vie peut, quoiqu'en pense nos progressistes, être un acte banal. personnellement, j'en doute. Et ce n'est pas moi qui le dit: "L’IVG, même aujourd’hui n’est pas un acte anodin. Médicalement et psychologiquement, l’interruption volontaire de la grossesse comporte des risques qui peuvent apparaître rapidement ou avec le temps." (page d'accueil de SOS IVG)


Nb: qui n'a rien à voir avec le sujet, encore que, une des commissions de ce Haut Conseil participera au Forum des initiatives contre les stéréotypes sexués (FICSS) dont l'un des buts, je cite, "sera de valoriser les innovations existantes en matière de déconstruction du genre et des stéréotypes".

Folie passagère 1987.
Premier ministre
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

46 commentaires:

  1. Les socialistes ont peut être du mal à digérer d'avoir été pris de vitesse par la droite sur cette loi...il faut bien qu'ils viennent la tripatouiller pour qu'elle devienne une authentique réalisation de gauche...
    Mettre en avant l'égalité homme-femme est d'une imbécilité sans nom...quant à la liberté des femmes...il me semble que la liberté demande aussi de la responsabilité et cette nouvelle mouture ne la favorisera pas...
    Et puis supprimer la clause de conscience nous montre une fois de plus sous quel sorte de régime on vit...
    Je suis d'accord avec vous sur les conséquences d'un avortement pour une femme, et, même si cette loi était utile, il est déplorable que depuis 40 ans, leur nombre n'ait que peu varié, malgré les moyens dont on dispose en amont.

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    1. @nana: c'est tout de même amusant de constater que les modifications éventuelles de la loi Veil seraient le fait d'un haut conseil a l égalité des femmes ET des hommes.
      mais ce qui est terrible ds cette histoire, c'est que sous prétexte de faciliter l'accès à l avortement ( en faire un droit ordinaire, utilisable, consommable et protecteur), nos socialos vont en fait banaliser un acte lourd de conséquences. Comment cela est-il possible ? Ils sont fous.

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  2. J'ignore si tu as lu le billet de Fik ; vous vous retrouvez sur le sujet.

    Beau billet, touchant qui plus est.

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    1. @al west: je viens de le lire, il est très bon et le mien vient assez bien le compléter.

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    2. @ Al West
      Merci pour ce lien.
      Vraiment un beau billet.

      Ci-dessous, une partie du commentaire que j'y ai laissé (bien chauffée par Agg(ression) !) :
      "Non seulement pratiquer un avortement, c'est provoquer la mort d'un être humain (c'est pour ça qu'on utilise de plus en plus le terme plus opaque d'IVG ! Tout comme Flamby, c'est croire que supprimer le mot supprime le fait), fut-il en devenir, mais c'est aussi, et assez souvent, mettre la vie d'une femme en danger. En outre, c'est toujours une grande et douloureuse épreuve, tant physiquement que moralement.
      1. Il serait grand temps de prendre conscience des ravages (durables) que cela provoque.
      2. Il serait également temps de prendre en compte les découvertes des scientifiques, pas si récentes que ça, prouvant que les nourrissons sont capables de reconnaître les sons entendus lorsqu'ils étaient encore fœtus. De même qu'il est prouvé que les évènements importants survenus pendant la grossesse influent sur le développement, notamment psychique, du futur adulte.
      3. Il serait sage (pour des personnes responsables, plutôt rares à l'heure actuelle) de ne pas oublier que, tant les sages-femmes que les médecins, sont des humains et que, en tant que tels, ils sont susceptibles d'avoir des convictions ; et que c'est même souhaitable... De plus, ces humains ont prêté serment pour soigner et pour sauver des vies. Pas pour tuer. Il est tout de même paradoxal de vouloir leur imposer la violation de leurs engagements ; ce qui, il y a peu encore, leur valait des condamnations et même des radiations !...
      PROPOSITION RÉVOLUTIONNAIRE : ne serait-il pas judicieux de laisser travailler ces professionnels médicaux selon leur conscience, leur serment, et les impératifs de leur métier ?

      Personnellement, je ne suis pas contre le fait d'avorter, dans la mesure où il s'agit de l'ultime solution. Dans un cas grave, voire très grave.
      En revanche, je suis totalement opposée à un avortement de "confort" (c'est à dire aux risques et conséquences, physiques et moraux, non mesurés et non pris en compte) qui tend à remplacer la contraception. Ce qui devient actuellement de plus en plus courant. Et dramatique.
      Je rappelle que cette loi, votée il y a 40 ans, et était destinée à aider les femmes à une époque où la contraception n'en était qu'à ses débuts. Et interdite aux mineures. Qu'il est triste de constater que 40 ans plus tard, alors que la contraception est largement accessible à tous, il n'y a AUCUNE amélioration !!!
      SECONDE PROPOSITION, en deux parties, et probablement encore plus révolutionnaire :
      1. Au lieu de dérembourser les rares moyens de contraception précédemment remboursés, décider que TOUS les moyens de contraception seront remboursés à 100%.
      2. En contrepartie, décider que les avortements ne seront remboursés que comme une intervention médicale, soit à 60%.
      CONCLUSION : l'incitation financière ira dans un sens humainement et médicalement responsable. Et je prends les paris que les demandes d'avortement diminueront très rapidement !

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  3. Si j'ai bien lu les chiffres publiés, aujourd'hui un bébé sur quatre partirait déjà à la poubelle...est il bien nécessaire d'inciter à augmenter le rythme?
    Amitiés.

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    1. @Nouratin: ben cela semble un peu le but de ces modifications, il me semble. Banaliser à ce point cet acte ne peut qu inciter à le multiplier. Et on en arrive au concept de l'avortement de confort, facilté.

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  4. marianne ARNAUD9 nov. 2013, 19:44:00

    Viva la muerte !
    Tel pourrait être le cri de ralliement de notre gouvernement progressiste, mon cher Corto.
    A un bout de la chaîne des centaines de milliers d'embryons tués en toute légalité chaque année, auxquels il faudra ajouter les vieillards et les malades qui bientôt seront euthanasiés tout aussi légalement, à l'autre bout de la chaîne.
    Et on s'étonne que le Français soit dépressif !

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    1. @marianne: mais ils font tout pour nous rendre dépressifs, que ce soit sur l économique, le social ou l intime. Et encore, je ne vous ai pas pour l instant parlé de la dernière préconisation de Terra Nova: celle qui veut que la Socialie d'aujourd'hui s’intéresse à la petite enfance... d'aujourd'hui ( oui, oui, petite enfance ) pour faire les bons citoyens de demain.

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    2. @ Marianne et Nouratin, "à la poubelle... milliers d'embryons tués...", comme vous y allez ! N'existe-t-il pas des réserves inoïes d'embryons, dans des congélos, pour PMA ? Le meilleur des mondes, j'vous dis !

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    3. Marianne, "Biba la muerte" étant un des cris de guerre de la Légion Espagnole, un des régiments les plus réactionnaire des unités de l'armée espagnole, lors de leur défilé, les Caballeros Legionarios (chevaliers légionnaires) au cours de la Semaine sainte est porté par les légionnaires à bout de bras, afin de prouver leur foi, leur force et leur endurance..

      Voyez vous les socialiste faire de même?

      De plus , cette unité fut commandée par le lieutenant-colonel José Millán-Astray, un vilain de chez vilain, un très grand ami de Franco.

      Les socialistes leur cri serait : " Pour que nous vivions et que meure la famille"

      Pour le plaisir : "Legionarios a luchar, legionarios a morir!" (Légionnaires au combat, légionnaires à la mort !)

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  5. Merci Corto pour cette synthése.
    Une IVG n'est pas une angine, il me semble, non ? ou bien quoi...
    tout à fait d'accord avec ce que souligne Nana sur la responsabilisation.
    A noter qu'il y a cependant des femmes pour lesquelles la pillule n'est pas conseillée, vu leurs pathologies ou antécédents, dont le mari ne veut pas mettre de preservatif, ou les violent, et pour lesquelles une grossesse serait à risque ( voir déconseillée ), plus celles qui se sont crues à tort ménopausées ou encore protégées par le fait qu'elles allaitent.. tout cas de figure possible.
    ceci explique un certain nombre incompressible d'IVG ( mais j'ignore "combien" )

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    1. @Anne: vous décrivez dans votre " a noter " ce que la loi Veil appelait en partie " détresse" et qui justifie en quelque sorte que l on puisse recourir à l avortement. Là il s'agit de tout autre chose: sous prétexte de rendre ce droit accessible au plus grand nombre, faire de l'avortement, quelque chose d'aussi banal qu une simple angine.

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    2. Au collège, en 3ème, lors d'un cours d'éducation sexuelle fait par une sage femme (en classe mixte!) on explique (entre autres) aux jeunes les moyens de contraception (c'est bien) mais l'avortement en fait partie. Je raccourcis un peu, mais pas tant que cela.

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    3. @ Anne
      Pour votre information, sachez qu'il existe beaucoup d'autres moyens de contraception (consulter un médecin ou le planning familial), particulièrement féminins, que la pilule et le préservatif ("de mon temps", le seul moyen, avec l'inefficace "méthode Ogino" !).
      J'insiste sur les moyens féminins, qui NOUS permettent d'être certaines de la mise en place de cette contraception. Même si, à part l’abstinence :-( , aucun ne peut être fiable à 100%. Comme dans tous les domaines.
      Si je connais moins les moyens masculins, je sais qu'il en existe également plusieurs. Mais, outre la répugnance des hommes à "diminuer la conséquence de leur virilité" (du moins le craignent-ils souvent), comment être sûre ? Personnellement, je préfère être maître d’œuvre que soumise aux aléas de la bonne volonté masculine. ;-)
      Cela me semble plus sûr.

      Voilà qui devrait permettre de réduire le nombre d'avortement au seuil incompressible dont vous parlez.

      Sur le fond, voir mon précédent commentaire un peu plus haut.

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  6. Très bon billet, j'approuve son contenu. J'espère qu'aucun gouvernement n'aura la peau du principe de la liberté de conscience des médecins. Ces idiots de socialistes, au lieu de le restreindre, feraient mieux de l'étendre à d'autres domaines. Je pense au mariage entre personnes de même sexe. Les maires devraient bénéficier du droit à la liberté de conscience. Un acte comme celui-là n'a rien d'anodin, il engage la personne entière. Le mariage est un sacrement et pas un simple contrat.

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    1. @Sébastien: la liberté de conscience pour les maires a été rejetée par le Conseil Constitutionnel. Partant du principe, sans trop me tromper, que les raisons qui font qu un maire refuse de célébrer un mariage gay sont sensiblement les mêmes raisons qui fait qu'un médecin refuse de pratiquer un avortement ( droit a la vie, foi, convictions religieuses, etc...), je ne vois pas pourquoi les médecins auraient droit eux à invoquer une quelconque clause de conscience... Tu t en doute, en écrivant cela, je me met dans la peau d'une Belkacem et consorts.

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  7. seules les femmes ayant, pour une raison où une autre dont elles sont les seules vraies dépositaires, savent ce que représente à plus où moins long terme cet acte, le regret et la souffrance que cela induit, pour certaines tout au moins, en faire un acte " ordinaire" dénote une méconnaissance totale du sujet , ce n'est jamais un acte gratuit

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    1. @Boutfil: et c'est pourtant exactement ce que se préparent à faire ces gens là Belkacem et compagnie. Etonnant, non, autant qu affligeant.

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    2. @ Corto
      Je dirais plutôt "stupidement dramatique".

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    3. @ Corto
      J'ai oublié : merci beaucoup pour la nouvelle vidéo. SUPER et remonte-moral !

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  8. Abstraction faite de tout sentiment humain, la dite loi pourrait être admise dans un cas et dans un seul : quand cet acte de "santé reproductive" (terme utilisé à Bruxelles) est effectué dans le cadre de l'AME. La patiente pourrait même avoir droit à une prime.

    Bon, ou, je sais ; je sors...

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    1. @Le Plouc: oui, sors vite avant que les modernœuds et autres progressistes a deux balles te sautent sur le râble

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    2. @ Corto
      Ben quoi ? Ce serait un acte citoyen pour sauvegarder notre société. ;o))

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  9. Hélas ! Un jour on ira peut-être encore plus loin dans l'horreur :
    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2013/03/27/a-propos-de-l-avortement-post-natal.html

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    1. @Michelle: j étais au parfum pour cette histoire d'avortement post-natal que défendent... des médecins. l'horreur, oui.

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    2. donc un infanticide... ce sont des malades

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    3. J'avais aussi lu cet article. Avec écœurement et profonde indignation.
      C'est tellement ignoble que je ne peux rien en dire. Cela me tétanise !...

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  10. Bonsoir,

    C'est absolument terrifiant mais totalement conforme à l'idéologie mortifère qui a pris le pouvoir dans ce pays. Pervers est Pépère. Nous sombrons.

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    1. @H. : Bienvenue en Socialie. je ferai juste remarquer que tout ce qu ils sont entrain de faire sur le plan " sociétal " etait prévisible et / ou inscrit dans le programme de pépère.

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    2. Tu prêches un convaincu. Même parée du joli minois de l'intéressée, cette idéologie est totalement mortifère et d'une perversité absolue. Le pire est que nous n'en sommes qu'au début. Les fous ont été lâchés. Il sera difficile de les retrouver tous pour les empêcher de nuire. Personnellement, je pense que nous allons vers une guerre civile de première grandeur, les manifestations contre l'écotaxe n'en étant que les prémisses. Le film "Brazil" est le plus parfait exemple du cauchemar qui nous attend.

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  11. le socialisme c'est l'art de supprimer toute limite ...

    sans barrières l'homme, la femme et les enfants se perdent.

    L'idéal médical est de sauver des vies ... on emmerde assez les médecins avec le serment d'hypocrite ....(surtout nos bons socialistes !!)

    avortement = situation d'exception ....Il y a assez de trucs et de machins pour prévenir... car ce qui semblerait beaucoup plus responsable c'est de travailler en amont et de faire en sorte comme pour les accidents de la route qu'il y ait le moins de morts possibles.... c'est plutôt le rôle de l'état

    banaliser c'est littéralement oublier la femme qui le subit .

    Il serait également plus intelligent de tout faire pour que la femme qui avorte soit au maximum aidée et surtout pas condamnée.. Les socialistes par leur laxisme et leurs amalgames permanents passent encore à coté il me semble.
    Et c'est une femme qui veut pondre ce genre d'idiotie ... elle a une haute idée de ce qu'est une grossesse, une naissance et de la chance exceptionnelle de pouvoir donner vie !!!

    rien de banal

    Cela donne froid dans le dos

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    1. @Philz: ah mais elles vont y être les barrières, elles seront juste différentes et fonction de l'idéologie socialiste progressiste

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    2. @ Philz
      Une fois de plus, entièrement d'accord avec vous. Sur tous les points.
      Mais quel désastre !
      Vraiment trop idiots ces socialopards.
      Et, comme vous le soulignez, tout ça nous vient d'une femme. Disons, d'une apparence de femme !... :o(((

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  12. Puisqu'on est en période de commémoration ( ça ne fait que commencer) je pense à nos mamans à qui on a demandé de repeupler la France... je crois que dans ce domaine elles ont fait ce qu'elles ont pu avec l'aide de nos pères . Il y avait d'ailleurs une politique familiale qui a permis à la France de se maintenir à un taux satisfaisant de natalité . Actuellement la politique familiale a du plomb dans l'aile, si je comprends bien le sens de certaines mesures fiscales . Cette attention particulière de nos gouvernants à faciliter l'avortement s'inscrit elle dans cette même politique en prétendant soutenir le droit des femmes " à disposer librement de leur corps ". En disposent elles vraiment si librement dans ce contexte ? Et les pères dans tout ça ? parce que jusqu'à présent les enfants ça se fait encore à deux . Je m'attriste toujours quand arrive cette fameuse journée de la femme et que les médias la limitent à la défense du droit à l'avortement . Transmettre la Vie peut ètre aussi un beau challenge ... Au lieu de déconstruire pourrait on s'appliquer à construire un véritable avenir qui parle de vie plutôt que de mort ? Marguerite

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    1. @marguerite: Transmettre la vie, bien sur que c'est beau mais je crois que dans l esprit de nos socialos cette idée ne soit trop empreinte de catholicisme pour que cela les intéresse véritablement.

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  13. vu dans un article que je ne retrouve pas : une responsable quelconque s'étonnait du fait qu"aucun médecin généraliste ne se soit formé à l'IVG médicamenteuse, qui peut se faire "simplement" dit elle au cabinet médical...
    c'est deja ne pas savoir qu'un généraliste cavale toute la journée entre X cas qui s'accumulent, termine sur les rotules , faire une petite IVG dans une salle vide ( tout en jonglant avec les autres ).. c'est possible... voyons donc...
    déprimant...
    ce n'est meme pas la liberté de conscience ici : c'est l'impossibilité "physique" et le manque de formation .
    ce qui est étrange aussi : est que l'on ne parle pas des problémes, effets secondaires etc..
    meme une angine banale peut faire des complications, mais pas une IVG?

    je viens, je demande mon IVG et je l'ai ... supermarché.


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    1. @Anne: et tu verras qu avec ce genre de raisonnement, il se développera tout un business de l avortement
      Il y a quand même quelque chose de paradoxal avec ces féministes: banaliser l avortement, réclamer la PMA et la GPA et donc la marchandisation a terme du corps féminin et dans le même temps en appeler à la défense des femmes, de leur identité, de leurs corps, etc...

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  14. oui, Corto, vous mettez pile le doigt sur l'incohérence de tout cela,bien vu..

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  15. Une IVG n'est jamais un acte banal suf pour les cons et les connes mais cela c'était avant que françois et les autres ne soient au pouvoir, najat belles ratiches devrait aller proposer ses idées progressistes aux marocains puisqu elle possède la double natinalité, l'ai comme l'idée qu'elle y serait accueillie à coups de pierre

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    1. @Grandpas: Il est certain que si elle habitait le Maroc, le 1/4 du 1/10ème de ce qu elle propose au quotidien en France lui vaudrait prison à vie après lapidation.

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    2. Oui. Mais qu'est-ce qu'on serait tranquilles ! :-)
      Ne plus entendre la Nuisible Vipère Bavarde, quel bonheur !!!

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  16. Une autre chose est effrayante et je m'étonne que si peu de gens la relève, une femme peut tuer tous les enfants de son mari, légitime, sans qu'il ne soit jamais consulté, avisé. L'égalité homme femme, c'est quoi? Mon mari m'avait interpellé, il va y avoir vingt ans, alors qu'enceinte de six semaines, je consultais à l'hôpital Boucicault et que la sage femme assise devant une petite table, deux type de dossiers des rouges et des bleus, avant tout mouvement me demandait:

    "IVG ou suivi de grossesse?"

    Je fus déstabilisée, inquiète un moment je me suis demandés si je pouvais accueillir et élever cet enfant, je finis par répondre:

    "Suivi de grossesse"

    La matrone, soupira, prit un dossier et commença:

    "Nom, prénom, date de naissance, date des dernières règles////"

    J'avais déjà fourni ma carte de écu et de mutuelle à l'entrée. Je dis à mon mari

    "Tu te rends compte, je pouvais tuer mon bébé, comme ça, d'un simple IVG, j'avais froid, j'avais peur!"

    Il me répondit

    "Tu te rends compte tu aurais pu tuer mon bébé et personne ne m'aurait jamais rien demandé, je ne l'aurais jamais su, tu aurais pu tuer tous mes bébés!"

    Je me suis rendue compte. Valentin est né en mai 1994, à la clinique Sainte Thérèse. La vie tient à si peu de choses, surtout aujourd'hui, peut être devrait on consulter les pères, parfois, aussi.

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  17. @Lady Watterlo: ton témoignage est précieux et montre à quel point on marche sur la tête.
    Ceci dit dans l'esprit des féministes de type Haas ou belkacem, je ne suis pas sût que l'opinion de l'homme ou du mari n'ait une quelconque importance

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  18. Je m'inscris en faux. C'est une excellente décision. Nous sommes trop nombreux sur cette planète que nous tuons par notre hyper consommation (surtout depuis que les nécessiteux veulent, eux aussi, leur écran 16/9°). Soyons écolos. Massacrons les générations à naître et laissons se contaminer (bébé = pas de capote) tous ceux en âge de procréer.
    Plus sérieusement, je vis dans un pays où l'avortement est illégal. C'est-à-dire qu'il est réservé à celles qui peuvent se le payer. Les autres se vident de leur sang sur le carrelage de leur salle de bain, les aiguilles à tricoter fichées dans le ventre. Sans en arriver à la situation ubuesque vécue par @Ladywaterloo, un moyen terme serait le bienvenu.

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  19. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1981_num_36_2_17182
    baisse de la mortalité par avortement aprés légalisation de l'IVG.
    par ailleurs, le nombre d'avortements ayant causé DC a pu etre sous estimé ( patiente " classée" comme morte par septicémie, alors qu'il s'agissait de surinfection sur avortement à l'aiguille à tricoter )
    par ailleurs , ceci ne tient compte que des mortes, pas des handicaps à vie ( du genre ablation de l'utérus pour stopper une hémorragie )
    voir ce pdf ( beaucoup de " dessins" ), regardez au moins les premieres courbes http://umvf.biomedicale.univ-paris5.fr/wiki/docppt/WIKINUCOLLEGE-GYNECOOBST/Lansac-obst-Mortalit%C3%A9_Maternelle.pdf
    sur la mortalité maternelle dans le monde..
    alors non, la grossesse, l' IVG et toussa, ne sont pas comparables à des angines... c'est un véritable " massacre " tous les ans dans le monde.

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